Les militaires français de l'opération Barkhane ont tué jeudi, au Mali, le chef d'un des principaux groupes terroristes au Sahel, Yahya Abou El Hamame, a annoncé hier la ministre des Armées Florence Parly. Chef de «l'émirat du Sahara» d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), il était le numéro deux de l'alliance dirigée par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly, le «Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans» (GSIM). «Cette action spectaculaire concrétise des années de recherche», souligne la ministre qui vante «l'action des forces françaises» contre «le chef d'un des principaux groupes armés terroristes sévissant au Sahel «. Jeudi, la force Barkhane a intercepté Yahya Abou El Hamame dans un groupe de véhicules en progression au nord de Tombouctou (centre du Mali), détaille le communiqué. «Dans cette opération associant moyens terrestres et aériens, les commandos de Barkhane ont neutralisé plusieurs terroristes», est-il précisé. «C'est un coup très dur pour les groupes terroristes agissant au Sahel», estime Paris qui souligne que le GSIM «aura perdu trois de ses principaux chefs en l'espace d'une année, tous des adjoints proches de Iyad Ag Ghaly». Cette annonce intervient le jour de la visite au Mali du Premier ministre Edouard Philippe, accompagné de Florence Parly et du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.