Dans sa déclaration de politique générale, qui sera présentée demain devant les députés, le gouvernement critique sévèrement le bilan de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav), selon les extraits donnés par l'APS. «Aujourd'hui, l'Algérie compte plus de 200 titres de presse écrite de diverses catégories, une quarantaine de chaînes de télévision, une cinquantaine de radios publiques nationales et locales et plus d'une vingtaine de journaux électroniques (...) Toute cette corporation des médias se déploie d'une manière quelque peu anarchique (...) l'Autorité de régulation de l'audiovisuel n'arrive pas à exercer réellement son mandat, alors que l'Autorité de régulation de la presse écrite n'est pas encore mise en place.» Cette déclaration est une reconnaissance que l'Arav, créée pour surveiller et dénoncer les multiples dérapages et autres manquements récurrents à l'éthique et à la déontologie de la profession, a échoué dans sa mission.