img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P190503-19.jpg" alt="" Elle n'est pas la sienne"" / «Le peuple n'a eu droit qu'à la répétition d'anciennes promesses non tenues depuis vingt ans.» Dans sa réaction à la lettre du président de la République adressée dimanche dernier au peuple algérien, le président de Talaie El-Houriyet a affirmé que la lettre attribuée à Bouteflika «n'est manifestement pas la sienne». Pour lui, ce sont toujours les forces «extraconstitutionnelles qui sont à la manoeuvre». Cette lettre est, dans le fond comme dans la forme, «un nouveau défi inacceptable et une provocation supplémentaire inqualifiable», a-t-il soutenu. «Le peuple algérien attendait une réponse sans ambigüité et sans louvoiement à ses demandes, il n'a eu droit qu'à la répétition d'anciennes promesses non tenues depuis vingt ans», estime-t-il. «Le peuple algérien n'a pas été dupe de ces manoeuvres du dernier quart d'heure. Aussitôt la lettre connue, la réponse du peuple algérien n'a pas tardé. Cette réponse populaire a, encore une fois, fait la démonstration de pacifisme, d'un très haut niveau de maturité civique, de conscience politique, ainsi qu'un attachement inébranlable à la paix civile», a ajouté le candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2004 et 2014. «Dans le même temps, le peuple algérien a clamé, haut et fort, que doit cesser la fuite en avant, consistant en une persistance dans la promotion d'une candidature fictive à un mandat présidentiel tout aussi fictif», est-il rappelé. D'après l'ex-chef du gouvernement, «le peuple algérien a également exprimé le peu de foi qu'il a, à l'égard de promesses dont il sait pertinemment qu'elles ne sont que des artifices destinés à le soumettre au fait accompli du cinquième mandat». «Le peuple algérien a, enfin, dit tout le peu de crédit qu'il accordait à l'emballage grossier de la conférence nationale prononcée comme une panacée aux nombreuses crises qui affectent le pays, alors même qu'elle n'est qu'une tentative désespérée de sauvetage d'un régime politique en fin de parcours», a-t-il conclu.