Ayant été à l'origine d'un blocage de l'Assemblée populaire communale et l'objet de fortes contestations par les membres du conseil et l'ensemble du personnel, Salah Djeleb a fini par déposer sa démission. Une démission qui a aussitôt été acceptée par l'ensemble des membres du conseil municipal de Sidi Amar. La démission de Djeleb Salah de la tête de cette commune, a été adoptée, lors d'une session extraordinaire organisée, hier, au siège de l'APC. conformément au Code communal, les procédures régissant ce genre de situation, à savoir l'adoption de la démission du P/APC, dans un PV notifié au wali. Par ailleurs, a été élu, à l'unanimité absolue,le nouveau P/APC de la commune de Sidi Amar, Ali Sayed, d'obédience FLN, tout comme le maire démissionnaire. Rappelons que la démission de Salah Djeleb, le désormais ex-P/APC, était la conséquence directe d'un blocage de plusieurs semaines, au sein du même conseil. Notons que cet hôtel de ville, dont le président est d'obédience FLN a, depuis les dernières législatives, été géré à 50/50 entre le FLN et le RND. Une gestion qualifiée de chaotique, de par la dégradation multidimensionnelle de la commune. Avec le complexe d'El Hadjar, Sidi Amar aurait dû être la plus riche commune de toute la wilaya. Or, d'aucuns des P/APC qui se sont succédé n'ont été les sauveurs des habitants de cette commune, dite la plus repoussante et la plus répugnante de toute l'Algérie,car, convient-il de signaler, le maire démissionnaire, loin de toute modestie, signifiait que «c'est un honneur pour la commune de Sidi Amar de l'avoir, lui comme P/APC». Le désormais ex-P/APC ne cessait de faire de la figuration et d'user de son statut de P/APC, pour obliger la validation des délibérations de quelque nature soit-elle. Pour cette fois, le Conseil communal avec ces deux couleurs FLN et RND, a refusé de valider une délibération à l'origine du blocage, conduisant à la démission du P/APC. Ce bras de fer, qui a duré plusieurs semaines, a également impliqué le personnel administratif de cette institution. Les fonctionnaires de la mairie de Sidi Amar avaient observé un débrayage, appelant même à la dissolution du Conseil municipal. Les protestataires contre le blocage ont mis en avant la mise en stand-by de leurs intérêts et ceux des administrés. Ainsi, les contestataires ont soulevé des actes malveillants et autres agissements démesurés du P/APC sortant. Dans ce sens, il est à noter qu'une enquête a été enclenchée par les services de sécurité, sur laquelle, et au moment de la mise sous presse rien n'a filtré. Par ailleurs, et selon certaines informations, le P/APC sortant laisserait entendre que sa démission est intervenue en soutien au mouvement populaire, ce que d'autres sons de cloche ont démenti en bloc...