La municipalité de Guelma issue du scrutin du 29 novembre 2012, comportant 33 élus, dont 12 d'obédience FLN, 5 RND, et 4 respectivement MPA, PT, MEN, et AAV, est ballotée ces derniers jours par une crise interne. Une pétition signée par 23 élus avait été adressée à la tutelle pour demander la destitution du président de l'APC, d'obédience FLN. Cette démarche n'aurait pas abouti, puisque le code communal exclut le retrait de confiance invoqué par les signataires qui réclamaient une session extraordinaire. Le maire réagit en convoquant une session ordinaire le lundi 9 novembre, mais cette démarche se heurte à un blocage opéré par 22 protestataires. Approchés, les représentants de ces derniers nous confient : "Nous reprochons au président d'APC la mauvaise répartition des postes de vice-présidents, de délégués communaux et de présidents de commissions qui sont confiés à une minorité siégeant au conseil municipal. Nous sommes écartés arbitrairement de l'exécutif et nous sommes déterminés à bloquer indéfiniment les délibérations de l'APC pour obtenir gain de cause !". Le P/APC, Hocine Khalla, rejette ces arguments et souligne qu'il est disposé à revoir la composante de l'exécutif communal pour peu que les belligérants acceptent de prendre part à la réunion prévue à cet effet. Mais ces derniers refusent cette alternative et campent sur leur position en optant pour un blocage de l'APC. Les services compétents de la wilaya affirment que cette fronde est une affaire qui concerne strictement les 33 élus et par voie de conséquence, la tutelle n'a pas à intervenir dans ce cas de figure. H. B.