La terreur israélienne au quotidien Une série de raids aériens israéliens contre la bande de Ghaza, qui se poursuivent depuis vendredi a fait 10 morts et 60 blessés parmi le peuple palestinien, dont une femme et son bébé tués hier, suscitant l'inquiétude internationale. Le gouvernement palestinien a appelé samedi l'ONU à intervenir rapidement pour faire cesser les agressions aériennes israéliennes contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza. Le gouvernement de l'Autorité palestinienne a exprimé dans un communiqué de presse officiel sa profonde préoccupation devant l'escalade israélienne contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza. Il a condamné les «attaques contre des civils et le bombardement des nfrastructures de Ghaza», soulignant qu'Israël avait pour objectif de maintenir l'enclave dans un état de tension permanente pour entraver les efforts de reconstruction et de développement. Les agressions israéliennes contre Ghaza ont fait depuis vendredi cinq morts et 60 blessés parmi les Palestiniens. Une série de raids aériens israéliens contre la bande de Ghaza, qui se poursuivent depuis vendredi a fait neuf morts et 60 blessés parmi le peuple palestinien, dont une femme et son bébé tués hier, suscitant l'inquiétude internationale. Le gouvernement palestinien a ainsi appelé les Nations unies à intervenir «rapidement» pour faire cesser les agressions aériennes israéliennes. En réponse à cette agression, la Ligue arabe a demandé à l'ONU et aux comités des droits de l'Homme d'assumer leur pleine responsabilité dans la protection des Ghazaouis, et exhorter Israël à arrêter l'agression qui ne respecte pas l'Accord de Genève 4 et de ses engagements. A Bruxelles, l'Union européenne (UE) a appelé à la retenue, ajoutant soutenir «les efforts déployés par l'Egypte et l'ONU pour calmer la situation». Le Coordinateur spécial de l'Onu chargé pour la paix au Moyen orient, Nicolai Mladinov, a exprimé, pour sa part, sa profonde préoccupation quant à la nouvelle escalade de violence contre la population de Ghaza et les pertes humaines causées, appelant toutes les parties à la retenue et au calme et le retour à la table des négociations. En outre, la Jordanie a souligné la nécessité de mettre fin «dans l'immédiat» à l'agression israélienne et respecter le droit international, mettant en garde contre les conséquences de cette escalade sur l'enclave palestinienne. De son côté, le président turc, Recep Tayyip Erdogan a «fermement» condamné la destruction par un bombardement de l'aviation israélienne d'un immeuble à Ghaza accueillant les locaux de l'agence de presse turque Anadolu. «Nous condamnons fermement l'attaque d'Israël contre le bureau de l'agence Anadolu à Ghaza», a déclaré M. Erdogan sur Twitter. En dépit de ces attaques, la Turquie a assuré que l'agence Anadolu continuerait d'informer le monde au sujet du terrorisme et des atrocités qu'Israël commet à Ghaza et ailleurs en Palestine. Alors que le plan de paix américain destiné à régler le conflit israélo-palestinien devrait être dévoilé début juin, Jared Kushner, gendre du président américain Donald Trump, en charge des négociations côté américain depuis deux ans, avait indiqué jeudi dernier que ce plan ne ferait pas référence à «une solution à deux Etats». En revanche, la reconnaissance par Washington d'El Qods occupée comme capitale d'Israël «fera partie de tout accord final». Selon Kushner, le texte du plan devrait favoriser un développement économique des territoires occupés plutôt que la création d'un Etat palestinien. A cet effet, les dirigeants palestiniens ont refusé de négocier avec les Américains sur tout projet depuis la décision de considérer El Qods capitale d'Israël suivie du transfert de l'ambassade américaine. Le président palestinien Mahmoud Abbas a d'ailleurs réitéré, samedi, la position palestinienne de rejet de ce qui a été qualifié d'»accord du siècle», un plan de paix que les Etats-Unis ont l'intention d'annoncer prochainement. «Nous rejetons tout ce que les Américains ont présenté, que ce soit à propos d'El Qods, des réfugiés, des frontières, des colonies de peuplement ou autres choses», a ajouté M. Abbas. De son côté, la Chine a appelé la communauté internationale à s'en tenir à la solution à deux Etats afin de s'attaquer aux causes fondamentales du problème israélo-palestinien.