Un mois après la destitution du président soudanais Omar el Béchir par les militaires le 11 avril, le mouvement de contestation au Soudan ne faiblit pas et continue pendant le mois sacré de Ramadhan à se rassembler et à réclamer son droit à une transition démocratique devant être gérée par des civils. "Les rassemblements et la mobilisation vont continuer jusqu'à à la satisfaction totale des revendications du peuple soudanais pour lesquelles il a bravé la mort et la répression d'el-Béchir", ont notamment affirmé des manifestants soudanais jeudi à Khartoum au quatrième jour du Ramadhan, cités par des médias.