Le Parti des travailleurs (PT) a rédigé hier un communiqué où il a déclaré que le secrétariat du bureau politique «s'est réuni dans le cadre des travaux de sa session ordinaire, en abordant des questions politiques et organiques». Sur le plan politique, le communiqué rappelle que «le secrétariat du bureau politique a enregistré le maintien et la poursuite de la mobilisation populaire révolutionnaire pour exiger le départ du régime, de tous ses symboles, ses institutions et ses pratiques», a asséné le communiqué du Parti des travailleurs. Le communiqué a aussi fait le bilan de la mobilisation qui caractérise le pays, surtout celle du vendredi et les sit-in qui sont organisés par les robes noires, exigeant «l'indépendance de la justice». Le communiqué du secrétariat du bureau politique s'est félicité des marches grandioses qui ont été «organisées par les étudiants, où ils ont exigé la dissolution du Parlement à travers ses deux chambres et le rejet total de l'élection présidentielle du 4 juillet, qui visent à faire avorter le processus révolutionnaire», a mentionné le communiqué du PT. Il faut signaler que c'est pour la première fois qu'une réunion du secrétariat du bureau politique se déroule en l'absence de la première responsable du PT, à savoir Louisa Hanoune qui est incarcérée à la prison de Blida, dans le cadre de l'enquête qui a été ouverte contre elle par le tribunal militaire, depuis 6 jours. D'ailleurs, la réunion d'hier à réservé un temps important pour débattre de la situation et les conditions de l'incarcération de la secrétaire générale, Louisa Hanoune. Dans ce registre, le secrétariat du bureau politique à souligné que «le bureau a débattu d'une manière exhaustive de la question de l'arrestation abusive de la secrétaire générale, Louisa Hanoune en l'occurrence. Nous considérons que cet acte est un pas très grave qui va ouvrir une nouvelle ère politique porteuse de toutes les dérives et les déviations»; le communiqué ajoute que «les accusations adressées à notre secrétaire générale ne sont pas fondées et c'est une manière d'incriminer l'exercice politique. Cette arrestation constitue une attaque féroce contre la démocratie, le multipartisme et aussi contre la majorité du peuple algérien qui milite sans relâche depuis le 22 février pour la restitution entière de la souveraineté», a mentionné le communiqué.