Sécurisation des examens L'acheminement des sujets se fera sous haute escorte policière. Les policiers, mobilisés en force cette année, auront du pain sur la planche à l'occasion des examens de fin d'année en cours. La sûreté de la wilaya d'Oran vient de peaufiner son plan portant sur la sécurisation des centres d'examen. Dans le tas, elle a mobilisé 837 policiers pour sécuriser les écoles abritant les examens du cycle primaire, 462 agents pour le brevet d'enseignement moyen et 571autres policiers devant assumer la sécurisation de 65 centres d'examen du palier secondaire. Aussi, l'on parle de l'acheminement, sous haute escorte policière, des sujets d'examen à travers tous les centres. Rigueur et fermeté. Telle est la devise adoptée par la direction de l'éducation de la wilaya d'Oran, appuyée par la sûreté de la wilaya d'Oran, en prenant en compte les nouvelles mesures axées, essentiellement sur la sécurisation des examens dont principalement les épreuves du baccalauréat. Ces mesures, entérinées, seront applicables pour la première fois durant cette saison. Elles portent essentiellement sur la mise en place d'un dispositif technique pour assurer la sécurité du sujet d'examen à toutes les étapes de son élaboration, stockage et acheminement jusqu'à sa distribution au candidat dans les centres d'examen. Cette batterie de mesures porte dans ses dimensions la mise à plat de la moindre fraude et permet de stopper une bonne fois pour toutes ce phénomène, notamment lors des examens du baccalauréat. Une telle mission est si compliquée que l'Armée nationale s'est mise de la partie en équipant les annexes de l'Onec par des «brouilleurs sophistiqués». Au niveau national, ces appareils couvriront les neuf annexes de l'Office, notamment les deux centres d'impression des sujets du baccalauréat, ainsi que les autres annexes chargées de la conservation et de la distribution des sujets. Le dispositif sera mis en place durant toute la durée de l'examen. Une autre nouveauté est apportée cette année, obligeant le premier responsable, encadrant le personnel affecté au centre des examens à rallier son lieu de travail 48 heures avant le début de l'examen. Tout accès au centre d'examen est, tel que défini par la nouvelle mesure, interdit aux personnes autres que le candidat, muni d'une convocation et le staff d'encadrement. Pour ce personnel encadreur, d'autres décisions ont été prises à commencer par le chef de centre d'examen qui n'est pas désigné dans la circonscription de son lieu de travail et de résidence, tout comme d'ailleurs pour l'enseignant chargé de la surveillance. cette année, on a mis en place une commission de wilaya de coordination et de suivi supervisée par le wali. a cette commission sont assignées les missions liées aux aspects sécuritaire, matériel et préventif des examens, ainsi que d'une cellule d'animation et de suivi présidée par le chef de centre. Les candidats, accusant des petits retards allant jusqu'à 30 minutes, ne seront pas frappés par la sentence de la privation. Ils seront systématiquement renvoyés. Abdelhakim Belabed, le ministre de l'Education nationale, mise sur «le déroulement des examens dans le calme et la sérénité».