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Les conséquences de la supériorité des races
DROITS DE L'HOMME ET «PATRIOT ACT» EN OCCIDENT
Publié dans L'Expression le 02 - 01 - 2006

«Si tu cherches le mal dans le coeur des hommes, tu le trouveras, alors cherche-le bien.» Propos attribués à Abraham Lincoln, un grand président des Etats-Unis.
L'année 2005 aura été particulièrement meurtrière du côté de la nature et des hommes. Cependant, parmi les multiples atteintes aux droits de la personne humaine, nous allons parler de la torture et des différentes législations restreignant les libertés et culpabilisant, dans les faits, les immigrés, surtout de couleur, ou arabes. Un immigré blanc et/ou chrétien est généralement assimilable. On ne parle pas dans ce cas d'immigrés mais de Français, concernant les Italiens, Portugais et naturellement Hongrois et Polonais, même s'ils sont venus plus tardivement que les Maghrébins ou les Africains.
Les chantres des droits de l'homme en Occident devraient re-étalonner leur échelle en y introduisant un paramètre qui est celui de la pertinence selon les peuples considérés. N'est-ce pas en effet le colonialiste convaincu Jules Ferry qui parlait «du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures constituées par les colonisés». A une question si ces droits de l'homme s'appliquaient aux fraîchement colonisés par la France: Non, les droits de l'homme ne sont valables qu'en France. En fait, très tôt, le problème de la dignité de l'homme a été posé. Pour la période la plus récente, rappelons-nous du Père Bartholomé de Las Casas qui le premier attira l'attention vers 1520, lors d'un débat de l'Eglise- la fameuse controverse de Vallalodid- sur le fait que les Indiens d'Amérique étaient des hommes en dénonçant déjà les génocides opérés par l'Espagne et le Portugal. Plus près de nous la réponse n'était pas toujours aussi claire, puisqu'à la fin du XIXe siècle, les Anglais s'interrogeaient -scientifiquement, nous dit-on, ce qui montre toute la rigueur- si les Aborigènes d'Australie devraient être classés dans la catégorie des animaux. Il est patent que l'Occident au fait de sa puissance a un vrai problème avec l'Autre Race celle du vaincu.
Cependant, il ne nous faut pas accabler les politiques constamment, les scientifiques «organiques» au sens d'Antonio Gramsci, ont une grande responsabilité eux aussi. Beaucoup d'intellectuels occidentaux ont tenté de justifier, à travers, la supériorité de la race blanche et son devoir de «civilisation» son «devoir de colonisation» pour apporter la lumière aux peuples barbares. Cependant, d'autres motifs plus terrestres ont, certaines fois, été déterminants.
Hiérarchie des races
Comme justification biologique, Ernest Renan, le chantre de l'inégalité des races, écrit: «L'homme blanc doit remplir une mission, propager la civilisation, c'est-à-dire celle de l'Europe, parmi les races inférieures, chez les sauvages. «La nature a fait une race d'ouvriers. C'est la race chinoise d'une dextérité de main merveilleuse, «sans presque aucun sentiment d'honneur»; gouvernez-la avec justice en prélevant d'elle pour le bienfait d'un tel gouvernement un ample douaire au profit de la race conquérante, elle sera satisfaite; une race de travailleurs de la terre, c'est le nègre: soyez pour lui bon et humain, et tout sera dans l'ordre; «une race de maîtres et de soldats, c'est la race européenne ». Que chacun fasse ce pour quoi il est fait et tout ira bien.» (1).
Pour le ministre britannique Chamberlain: «En premier lieu je crois en l'empire britannique, et en second lieu je crois en la race britannique. Je crois que la race britannique est la plus grande des races impériales que le monde ait connues. Je dis cela non comme une vaine vantardise, mais comme une chose prouvée à l'évidence par les succès que nous avons remportés en administrant les vastes possessions reliées à ces petites îles, et je crois donc qu'il n'existe pas de limite à son avenir.» (2).
Allant dans le même sens, le roi des Belges écrit: «Ouvrir à la civilisation la seule partie du globe où elle n'a pas encore pénétré, percer les ténèbres qui enveloppent les populations entières, c'est si j'ose le dire, une croisade digne de ce siècle de progrès. Il s'agit de planter l'étendard de la civilisation sur le sol de l'Afrique centrale et de lutter contre la traite des esclaves.» (3).
Nous remarquons que tous les discours sont construits autour de la certitude de la supériorité de la race blanche européenne qui a le devoir, en tant que race supérieure, de civiliser les races inférieures. Kipling va jusqu'à déclarer que c'est un fardeau: «The white man burden», (le fardeau de l'homme blanc). On constate la permanence jusqu'à aujourd'hui, de telles idées de hiérarchie des races. De nos jours, l'inégalité des races a fait long feu après avoir été le bréviaire de tous les racistes fascistes et autres nazis. A juste titre, comme l'écrit si bien Sophie Bessis dans son ouvrage L'Occident et les autres, Hitler est le résultat d'une filiation de tout un état d'esprit en vigueur en Occident. (4)
Dans le même ordre d'idées, la négation de l'esclavage est assumée sans encourir les foudres. Ainsi, le 4 décembre 2004, au journal de 13 heures de France 3, l'historien Max Gallo invité de Catherine Matausch: «Alors quand on parle de Napoléon, on n'évoque jamais cette décision de rétablir l'esclavagisme, pourquoi?» il répond: «Non, jamais, vous exagérez. On le fait, mais moi-même je peux dire que je l'ai fait, peut-être pas de façon suffisante. Parce que c'est vrai que dans l'inconscient même de l'historien, quand il travaille, à moins qu'il ne soit directement concerné par le sujet... Cette tache, car c'est une tache réelle, est-ce que c'est un crime contre l'humanité? Peut-être, je ne sais pas. Je crois qu'il a incarné en tout cas les valeurs révolutionnaires en dépit de tout ça...». «Oui, Napoléon a rétabli l'esclavage aboli par la convention en 1794... mais pour le sens de l'histoire cela n'était pas important». Souvenons-nous : pour avoir mis en doute l'existence des chambres à gaz, et les avoir réduites en tout état de cause au rang de «point de détail», Jean-Marie Le Pen fut en son temps condamné unanimement par la classe politique, le monde associatif et médiatique. Et aujourd'hui, enfin, pour avoir mis en doute le fait que l'esclavage soit un crime contre l'humanité, et pour avoir à deux reprises relégué ce crime au rang de point de détail, Max Gallo n'a eu à affronter ni la justice, ni la désapprobation du monde politique et associatif (à l'exception de réseaux associatifs africains ou antillais, bien seuls à protester). (5).
Au-delà du cas de Le Pen et de Max Gallo, on peut dire qu'il est plus commode pour l'orgueil national et pour la non-remise en question des défaillances passées et présentes de la République, de donner toute son importance au génocide nazi que de la reconnaître à l'esclavage ou à la colonisation. On voit bien que l'évitement de la remise en question est beaucoup plus difficile dans le cas de l'esclavage et de la colonisation : ce sont des histoires 100% françaises - et, pour la colonisation, républicaines à 90%.
L'inégalité des races glisse rapidement vers, hélas, «l'inégalité des religions». Pour l'histoire, Renan encore lui, «spécialiste de l'histoire des religions» écrit à propos de l'islam qui ne trouve pas de grâce à ses yeux : «Toute personne un peu instruite des choses de notre temps voit clairement l'infériorité actuelle des pays musulmans, la décadence des Etats gouvernés par l'islam, la nullité intellectuelle des races qui tiennent uniquement de cette religion leur culture et leur éducation.»
Déniant à la civilisation musulmane tout apport au patrimoine culturel et scientifique de l'humanité, il écrit à propos de la culture élaborée en pays d'islam: «Ce beau monument est l'oeuvre de....chrétiens, de Juifs.(...), de musulmans intérieurement révoltés contre leur propre religion». A propos de l'islam en général, il écrit: «L'islamisme a de belles parties comme religion (...), mais, pour la raison humaine, l'islamisme n'a été que nuisible (....), il a fait des pays qu'il a conquis un champ fermé à la culture rationnelle de l'esprit». «La condition essentielle, pour que la civilisation européenne se répande, c'est la destruction de l'islamisme. Là est la guerre éternelle qui cessera, quand le dernier fils d'Ismaël sera mort de misère, ou aura été relégué par la terreur au fond du désert.. L'islam est la plus complète négation de l'Europe». (6).
Le terrorisme et les différents Patriot Act.
Pour pouvoir mettre en oeuvre tous les dénis de dignité légalement partout dans les pays européens et à la suite du «Patriot Act» américain voté après le 11 septembre, des législations drastiques tournées vers les populations fragiles constituées dans la réalité par les immigrés maghrébins et noirs sont mises en oeuvre. Pour cela, le terreau a été préparé de longue date. En effet, on se contente le plus souvent d'évoquer les progrès des idées lepénistes dans «l'opinion», mesurée par sondages. On fait mine de croire que le racisme émane des profondeurs de la société civile, que les médias ne font que l'observer et l'enregistrer, et que la classe politique ne fait qu'en «tenir compte».
Cette analyse, écrit Pierre Tévénian, n'est pas nouvelle: les partisans des politiques d'immigration menées depuis vingt ans ne cessent d'invoquer les «émotions» et les «peurs des Français», qu'ils opposent à leur propre «raison». Ils se disent «à l'écoute» de ces «émotions» et de ces «peurs» dans le but de les contenir. Car, disent-ils, être sourd aux «inquiétudes» et aux «demandes de fermeté» de «l'opinion», ce serait «faire le jeu du Front national»... Or, à ces discours rebattus, il faut opposer une tout autre hypothèse: et si le racisme venait d'en haut?
Au cours des années 1980 et 1990 notamment, il est devenu de plus en plus fréquent de rendre les étrangers responsables du chômage, de la délinquance et des déficits publics, de prophétiser l'invasion, la fin de la République ou le «choc des cultures», de fantasmer sur l'Afrique, la polygamie, le foulard islamique ou les «banlieues-ghettos», et de défendre «l'identité française», le «droit du sang» ou la «préférence nationale». Ce sont des présidents de la République et des Premiers ministres, toutes tendances confondues, qui ont appelé à «remplacer la main-d'oeuvre immigrée par une main-d'oeuvre nationale», et qui ont parlé d'«invasion», de «seuil de tolérance dépassé», d'«overdose d'immigrés» ou de «bonnes questions du Front national». L'homme qui s'est plaint du bruit et de l'odeur des «immigrés» est aujourd'hui à l'Elysée. (7).
Au fil des années, la majorité des dirigeants politiques et des éditorialistes, ainsi qu'un nombre conséquent de journalistes et de chercheurs, ont adopté un lexique qui a toujours pour effet de mettre à distance l'étranger. Par exemple, en parlant sans cesse des «préoccupations des Français», ils excluent de notre champ de vision les quatre millions d'étrangers qui résident en France ; en opposant «Français et immigrés», ils laissent entendre qu'un immigré ne peut pas être vraiment français - alors que près d'un tiers le sont, par naturalisation ou par mariage avec un(e) Français(e). Tout le monde ne va certes pas aussi loin dans l'absurdité que l' «expert» Jean-Claude Barreau, qui parle d' «immigrés nés en France », mais l'usage du mot «immigré» comme catégorie raciale se retrouve dans une expression désormais courante : «immigrés de la seconde génération».
La peur a enfin été entretenue par les grands médias, y compris la presse magazine dite modérée: lors des rentrées scolaires de 1989, puis de 1994, les kiosques se sont couverts d'images de femmes en tchador, accompagnées de légendes menaçantes: «Foulard : le complot. Comment les islamistes nous infiltrent» - «La pieuvre islamiste». Il n'est donc pas étonnant que les attentats du 11 septembre 2001 aient provoqué, dans un très grand nombre de médias français, une immense campagne de dénigrement et de stigmatisation de l'islam sous toutes ses formes. Au regard malveillant ou méprisant porté sur l'«immigré», s'oppose un regard complaisant sur les politiques d'immigration. Et au langage brutal, voire ordurier et zoologique qu'on adresse à l'un (sauvageons Karcher, racaille), s'oppose une langue suave et euphémisée: on dit qu'on «renvoie chez-eux» les expulsés, alors qu'ils ont leur chez eux en France » et qu'on les en chasse. (7).
La «lepénisation du discours politique et médiatique» se traduit aussi par une lepénisation des pratiques administratives: aux guichets des préfectures ou des services sociaux s'est développée une attitude de soupçon systématique face aux étrangers, parfois accompagnée de délation. On comprend alors dans ces conditions que le ministre de l'Intérieur joue sur du velours avec une nouvelle loi sur «le terrorisme». L'hémicycle est acquis dans son ensemble. Le projet de loi relatif à la lutte contre le terrorisme a été définitivement adopté, le 22 décembre, à l'Assemblée nationale et au Sénat. Nicolas Sarkozy se chargeait de mettre un nom sur le «spectre terroriste» menaçant les démocraties: le «jihadisme global». Le rapporteur a résumé ainsi la philosophie du texte: «Une législation dérogatoire permanente afin d'éviter de devoir adopter des mesures d'exception dans l'urgence.»
«En dix ans écrit Patrick Roger, huit textes sur la lutte contre le terrorisme ont été soumis au Parlement: la loi du 9 septembre 1986, complétée par celle du 22 juillet 1996, qui créait un délit spécifique, puis par celle du 15 novembre 2001 sur la sécurité quotidienne. Le nouveau texte autorise la prolongation de la garde à vue jusqu'à six jours s'«il existe un risque sérieux de l'imminence d'une action terroriste en France ou à l'étranger». Approuvé par l'UMP et l'UDF, au PS, les députés se sont finalement abstenus, après s'être dits plutôt favorables au texte». (8).
Non, assurément, l'année 2005 qui a commencé par un tsunami se termine sur l'ignorance des «droits des autres hommes» même dans la vieille Europe. Nul doute que des «Nuits de cristal» se préparent pour les immigrés, les autres «qui ne sont pas comme nous, comme l'avait martelé un certain président français à propos de la Turquie. S'agissant de «l'Autre», alors tout est permis.
.1.Ernest Renan: La Réforme intellectuelle et morale, 1871.
2. Joseph Chamberlain, ministre des Colonies de Grande-Bretagne : Discours. 1895.
3.Léopold II, Discours d'ouverture de la Conférence de géographie de Bruxelles, 1876.
4. Sophie Bessis : L'Occident et les autres. Ed. La Découverte. Paris.2002.
5. Pierre Tévénian : Un négationnisme respectable. Site Oumma.com Jeudi 2 juin 2005
6. E. Renan : L'islamisme et la science. Conférence faite à la Sorbonne le 29 mars 1883 rapportée dans Oeuvres Complètes.p.946-956-957. T. 1. Eds Calmann Lévy.Paris. 1947. Renan : Propos cités par V. Monteil : La pensée arabe. Editions Seghers. 1987
7. Pierre Tévanian Un racisme qui vient d'en haut Site Oumma.com. Mardi 20 décembre 2005
8. Patrick Roger : La France durcit pour la huitième fois en dix ans son arsenal antiterroriste. Le Monde du 22 décembre 2005.


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