Deux hadji algériens ont rendu l'âme dimanche soir à Mina (Arabie saoudite), a indiqué à l'APS, lundi dernier, le chef de la délégation consulaire algérienne, portant le nombre des hadji jusque-là décédés aux Lieux saints à sept pèlerins. L'ambassadeur algérien a rajouté que les dépouilles des deux hadji se trouvent actuellement à l'hôpital de Mina et seront enterrées ce lundi 12 août dans la même ville. «La délégation a pris toutes les mesures nécessaires et autorisé les autorités saoudiennes à les enterrer». un nombre de décès en baisse par rapport à la saison Hadj 2018 ou le nombre de 20 décès parmi les hadji algériens, avait été confirmé, notamment lors du rituel de la lapidation, ou chaque année les bousculades causaient plusieurs décès, cela revient essentiellement cette année, à l'application de la répartition des hadji par groupe, et par horaires. A ce sujet, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a affirmé, jeudi à partir de La Mecque (Arabie saoudite), que toutes les conditions étaient réunies pour le bon accomplissement des rites du Hadj, insistant sur l'impératif de poursuivre l'action de la mission algérienne et de lever le défi au plus haut niveau avant de rejoindre Mina et le mont Arafat. C'est donc, près de 36 000 hommes et femmes qui ont rejoint les Lieux saints , à partir du 15 juillet dernier. Par ailleurs, concernant les hadji égarés, le chef de la délégation de la Protection civile, le colonel Brahimi Belkacem a affirmé que « le nombre s'élève à 115 pèlerins qui ont été retrouvés et orientés vers leurs camps dont sept hadji égarés durant les dernières 24 heures à Mina et n'ont pas été encore retrouvés». Dans ce sens, le chef de la section rites relevant de la brigade de la Protection civile, le colonel Moulay Khelifa, a fait état «de 70 agents de la Protection civile mobilisés pour trouver les hadji égarés». Par ailleurs, les fortes averses qui ont marqué l'un des plus importants rituels du Hadj, en l'occurrence le rassemblement du mont Arafat, ont obligé les hadji à rester sous leurs tentes, et malgré une atmosphère de panique, aucune victime n'a été signalée, jusqu'à la prière du Maghreb de samedi, où les hadji ont quitté le mont Arafat pour rejoindre El Mouzdalifa. En outre, la saison du Hadj 2019, n'a pas été épargnée par quelques tracasseries que les pèlerins algériens ont relevé avec force, notamment en matière d'hébergement. Il s'agit précisément de trois hôtels, à savoir «Manarat El Imane» et «Esseridji» et «Chourouk Edhiafa». Pour le dernier, ce sont 290 pèlerins algériens venus d'Oran, qui ont refusé d'y séjourner, dénonçant «la dégradation des lieux à l'intérieur et à l'extérieur, estimant qu'il n'était pas à la hauteur du niveau des hadji». Et ce, en dépit des démarches entreprises par la mission algérienne toute la nuit, les hadji ont refusé de rentrer dans l'hôtel, jusqu'à ce que les membres de la mission aient pris la décision de les transférer à l'hôtel «Mawassim Adjiad». Un déplacement effectué en présence du président du centre de La Mecque Mohamed Echeikh, qui s'est déplacé sur les lieux pour rassurer les hadji et prendre en charge leur déplacement vers un nouvel hôtel, indiquant que «le choix des hôtels se faisait durant la saison préparatoire, à travers un comité sectoriel composé de plusieurs secteurs, tels que le tourisme, les affaires religieuses, les finances et le consulat algérien à Djeddah, ajoutant que la mission loue cet hôtel depuis cinq ans mais, cette fois le propriétaire de l'hôtel n'a pas pris en considération le volet hygiène».