Ils sont pas moins de 700 hadjis algériens à avoir raté leur hadj, cette année. Après avoir passé le 9 dhou el hidja à prier et à réciter le Saint Coran, et accompli les prières du dohr et du asr couplées et allégées, nos pèlerins ont quitté, samedi après le coucher du soleil, le mont Arafat pour Mouzdalifa, où il devraient passer la nuit. Là-bas, une mauvaise surprise leur a été réservée. Ils sont pas moins de 700 hadjis algériens à avoir raté leur hadj, cette année. Après avoir passé le 9 dhou el hidja à prier et à réciter le Saint Coran, et accompli les prières du dohr et du asr couplées et allégées, nos pèlerins ont quitté, samedi après le coucher du soleil, le mont Arafat pour Mouzdalifa, où il devraient passer la nuit. Là-bas, une mauvaise surprise leur a été réservée. Contrairement aux autres délégations des pays, celle algérienne n'a pas où passer la nuit. Nos 700 pèlerins se sont ainsi retrouvés coincés ne sachant quoi faire. Notons, sur ce dernier point, que les pèlerins doivent, à leur arrivée à Mouzdalifa, accomplir les prières du maghreb et d'el icha, couplées et allégées, pour s'apprêter à se rendre, à l'aube du 10 dhou al hidja, à Mina pour y accomplir le rite de la lapidation de la stèle symbolisant Satan. Chose qui n'a pas eu lieu pour nos nationaux. De Arafat, les hadjis algériens étaient contraints de revenir à La Mecque pour y passer la nuit. Il convient de préciser que la décision de rebrousser chemin et de revenir le lendemain a été prise par le directeur de l'Office national du hadj et de la omra (ONHO), Cheikh Berbara, qui préside la mission algérienne du hadj. Même s'ils n'ont pas passé la nuit à la belle étoile, les conditions d'«hébergement» étaient, faut-il le dire, déplorables. Les hadjis algériens n'avaient ainsi d'autres solutions que de dormir dans des couloirs et des cuisines. En termes de transport, même si des bus ont été mobilisés pour ce faire, ce service n'a toutefois pas été garanti. Pour cause, ces moyens de transport ont été confiés à des personnes qui, en réalité, ne connaissent pas l'itinéraire qu'ils doivent suivre. Outre la mauvaise surprise de Mouzdalifa et le casse-tête des bus et après une mauvaise nuit, nos hadjis ont, encore une fois, fait face à un autre problème. Le camp des Algériens à Mina a été squatté par des hadjis étrangers, notamment des Egyptiens. Il est dans ce sens utile d'expliquer qu'au premier jour de l'Aïd el-adha, les pèlerins ont commencé le rituel de lapidation de Satan dans la vallée de Mina, près de La Mecque. Les fidèles jetaient des cailloux, ramassés la veille à Mouzdalifa, à quelques kilomètres de La Mecque, sur la plus haute des trois stèles représentant Satan. Selon la tradition, il faut jeter sept pierres le premier jour sur la grande stèle, un pilier de 30 mètres de haut, et 21 pierres le lendemain et le surlendemain sur la grande, la moyenne et la petite. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs algérien, Bouabdellah Ghalamallah, lui, semble jeter de la poudre aux yeux des Algériens en déclarant chaque année que le scénario catastrophique précédent ne se rééditera pas. Les pèlerins des deux années, eux, critiquent la mauvaise prise en charge lors de l'accomplissement du cinquième pilier de l'Islam. Contrairement aux autres délégations des pays, celle algérienne n'a pas où passer la nuit. Nos 700 pèlerins se sont ainsi retrouvés coincés ne sachant quoi faire. Notons, sur ce dernier point, que les pèlerins doivent, à leur arrivée à Mouzdalifa, accomplir les prières du maghreb et d'el icha, couplées et allégées, pour s'apprêter à se rendre, à l'aube du 10 dhou al hidja, à Mina pour y accomplir le rite de la lapidation de la stèle symbolisant Satan. Chose qui n'a pas eu lieu pour nos nationaux. De Arafat, les hadjis algériens étaient contraints de revenir à La Mecque pour y passer la nuit. Il convient de préciser que la décision de rebrousser chemin et de revenir le lendemain a été prise par le directeur de l'Office national du hadj et de la omra (ONHO), Cheikh Berbara, qui préside la mission algérienne du hadj. Même s'ils n'ont pas passé la nuit à la belle étoile, les conditions d'«hébergement» étaient, faut-il le dire, déplorables. Les hadjis algériens n'avaient ainsi d'autres solutions que de dormir dans des couloirs et des cuisines. En termes de transport, même si des bus ont été mobilisés pour ce faire, ce service n'a toutefois pas été garanti. Pour cause, ces moyens de transport ont été confiés à des personnes qui, en réalité, ne connaissent pas l'itinéraire qu'ils doivent suivre. Outre la mauvaise surprise de Mouzdalifa et le casse-tête des bus et après une mauvaise nuit, nos hadjis ont, encore une fois, fait face à un autre problème. Le camp des Algériens à Mina a été squatté par des hadjis étrangers, notamment des Egyptiens. Il est dans ce sens utile d'expliquer qu'au premier jour de l'Aïd el-adha, les pèlerins ont commencé le rituel de lapidation de Satan dans la vallée de Mina, près de La Mecque. Les fidèles jetaient des cailloux, ramassés la veille à Mouzdalifa, à quelques kilomètres de La Mecque, sur la plus haute des trois stèles représentant Satan. Selon la tradition, il faut jeter sept pierres le premier jour sur la grande stèle, un pilier de 30 mètres de haut, et 21 pierres le lendemain et le surlendemain sur la grande, la moyenne et la petite. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs algérien, Bouabdellah Ghalamallah, lui, semble jeter de la poudre aux yeux des Algériens en déclarant chaque année que le scénario catastrophique précédent ne se rééditera pas. Les pèlerins des deux années, eux, critiquent la mauvaise prise en charge lors de l'accomplissement du cinquième pilier de l'Islam.