La wilaya de Blida a bénéficié d'un budget estimé à 1600 milliards de centimes pour son équipement. L'Assemblée populaire de la wilaya de Blida (APW) a examiné tout récemment cinq dossiers inscrits dans le cadre d'un programme mis en place pour le développement local et touchant, notamment, l'éducation et la culture, l'électrification rurale, la récupération des terres agricoles, les mosquées et leur classification à l'échelle nationale et locale. Au cours de cette assemblée, nous avons appris que la wilaya de Blida a bénéficié d'un budget estimé à 1600 milliards de centimes pour son équipement. Il a été question notamment du programme de récupération des terres agricoles qui a permis la localisation de neuf sites destinés à la réalisation par l'Opgi et l'agence foncière de Blida d'un quota important de logements sociaux locatifs, essentiellement pour les familles démunies et de logements sociaux participatifs pour ceux dont le salaire oscille entre 12.000 DA et 50.000 DA. Dans ce sens, et concernant les logements de type LSP, les ventes se font sur plan avec payement en trois tranches en sus de l'aide de l'Etat qui varie entre 400.000 DA et 500.000 DA (Caisse nationale du logement). Cet ambitieux programme s'inscrit dans le plan quinquennal de notre président de la République. A titre d'exemple, la cité Aboudi (ex-Souk-El-Fellah) connaîtra à elle seule, la construction de près de 800 logements par l'Agence foncière locale et les dépôts de dossiers sont déjà en cours, et ce, avec possibilité de bénéficier d'un crédit Cnep. Par ailleurs, et pour ce qui est de l'éducation, la commission a souligné l'importance et l'urgence de renforcer le réseau en moyens de transport et d'aménager les routes menant aux établissements scolaires ainsi que leur dotation en équipements pédagogiques et en outils informatiques. Toutefois, tous ces projets demeurent insuffisants par rapport à la demande des citoyens qui ne cessent de crier leur ras-le-bol à travers notamment, des mouvements de protestation exprimés partout dans la wilaya de Blida. En effet, après Larba, Ben Khelil et tant d'autres, c'était le tour, ce samedi, des habitants de Aïn Romana, une commune située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, de revendiquer l'électrification, le réseau d'eau potable et celui de l'assainissement ainsi que l'aménagement des routes et des trottoirs. Des revendications qui demeurent pour l'instant impossible à prendre en charge. «Le prix de l'aménagement de la route qui relie N'hawa à Mouzaïa, en passant par plusieurs quartiers et Dechras, est estimé à lui seul à plus de 3 milliards de centimes, et ce sans évoquer les autres routes et les autres revendications alors que notre budget pour cette année ne dépassera pas les six milliards de centimes», nous dira avec un air marqué par l'impuissance, M.Mourad Idalia, premier vice-président de la commune d'Aïn Romana.