«L'Algérie a aujourd'hui besoin de tous ses citoyens pour sortir de la crise qui la secoue. La majorité de la population est prête à traiter de manière positive avec toutes les initiatives qui servent le pays et appuie le recours au dialogue constructif et ouvert à toutes les catégories de la société », a tenu à préciser le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassane Rabhi mercredi après-midi à Souk Ahras lors de l'ouverture de l'année scolaire 2019-2020, au CEM, Djouamai Salah. Pour revenir sur l'appel du chef d'état-major de l'armée, et vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah relatif au passage à une nouvelle phase devant assurer les conditions requises pour l'organisation des élections présidentielles, Rabhi a affirmé qu'«il n'y a pas lieu de retarder ces élections d'autant plus que les citoyens réagissent positivement au principe de recourir à des élections présidentielles dans les délais les plus proches». Le ministre de la Communication a ajouté dans ce sens que «le citoyen est parfaitement conscient des objectifs tendancieux de ceux qui ne veulent pas du bien pour le pays». Pour rappel, à ce sujet le chef d'état-major a dans une vidéo postée ce samedi sur les réseaux sociaux, précisé «Nous avons souffert et nous avons sacrifié notre jeunesse pour ce pays. Nous l'avons fait pour Dieu et pour ce pays. Aujourd'hui, nous sommes dans un autre combat pour faire sortir ces collaborateurs. Je suis certain et même convaincu de les combattre jusqu'à la fin. Je ne vais pas abandonner le devoir national et je ne laisserai pas le pays entre les mains de ces saboteurs. Nous en avons fait notre affaire et Dieu merci nous avons su gérer cette crise». Par ailleurs, revenant sur les nouvelles mesures prises en matière de formation professionnelle le ministre qui a assisté par la suite à un exposé détaillé sur la rentrée scolaire de l'actuelle saison à Souk-Ahras, a précisé que «l'adoption cette année en Algérie du baccalauréat professionnel, permettra sans doute de hisser le niveau des centres de formation professionnelle au rang d'instituts». Concernant la question de l'enseignement des langues étrangères, le ministre a indiqué que « l'Algérie possède des compétences en mesure d'encadrer l'enseignement des langues étrangères».