C'est sous le signe «Un poète peut-il mourir?» que la fondation Matoub Lounès compte célébrer, cette année, le cinquantième anniversaire du rebelle. A cette occasion, de nombreuses activités commémoratives sont prévues aussi bien à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou qu'à Taourirt Moussa Ouamar, village natal du défunt. Les festivités de cet hommage dont le coup de starter est prévu aujourd'hui, porteront notamment, sur une exposition qui relatera la vie et l'oeuvre du chantre. Des projections vidéo inédites de Matoub seront projetées sans discontinuité dans le hall de la Maison de la culture de la capitale du Djurdjura. Pour ce qui est de la journée de mercredi, un autre programme aussi riche que varié a été mis sur pied. Ainsi, à Taourirt Moussa Ouamar, dans la commune de Béni Douala, un monument édifié à l'effigie de l'auteur de la chanson «Aghuru» sera inauguré. Des chants avec la chorale polyphonique de Tizi Ouzou seront également au menu de cette journée que les organisateurs comptent clôturer comme à l'accoutumée avec cette réception en l'honneur du rebelle. Par ailleurs, les membres de la Fondation en question, exhortent tous les férus des chansons de Matoub particulièrement, à allumer des bougies à la tombée de la nuit du 24 janvier 2006: «Pour que la lumière ait raison des ténèbres...», comme disait Matoub. Enfin, pour rappel, Matoub Lounès, ce chantre et militant de la cause identitaire a été assassiné le 25 juin 1998, à Talha Bounane, sur la route reliant la ville de Tizi Ouzou à la région de Béni Douala.