Le feuilleton de l'APC de Tizi Ouzou continue de tenir l'opinion locale en haleine. Après la désapprobation par la majorité des élus de l'exécutif proposé par le maire, la même majorité, soit 12 élus du RCD, du RND et des indépendants, vient d'introduire une requête demandant la convocation d'une réunion extraordinaire de l'APC. Le groupe des “12” rappelle au président d'APC lui avoir offert, lors de la réunion du 8 du mois passé, une confortable majorité, ce qui a permis “à notre assemblée d'acquérir une stabilité susceptible de redonner espoir à nos concitoyens”. Mais voilà, ajoutent les élus signataires de la requête, que “votre décision de présenter ce jour (dimanche dernier, ndlr) un exécutif allant à l'encontre de l'avis de la majorité absolue de l'assemblée ne peut trouver son explication que dans un acte de gestion irréfléchi et contraire au bon sens”. Ne s'expliquant pas le fait que l'administration ait rejeté la délibération portant installation de l'exécutif, alors qu'elle a confirmé celle concernant les commissions et les délégations spéciales, le groupe des “12” se basant sur l'article 15 du code communal demande une réunion extraordinaire de l'assemblée pour l'installation de l'exécutif, l'annulation et le remplacement du délégué à l'antenne de la mairie de Azib Ahmed. La délégation à cette antenne a échu au FLN, est-il utile de le rappeler. Une incohérence que n'a pas manqué de relever le groupe des “12” dont des copies de la requête sont adressées au wali et au chef de la daïra de Tizi Ouzou. Le locataire de l'hôtel de ville devrait donc convoquer une assemblée extraordinaire, selon les délais impartis par la loi. C'est lors de cette séance qu'il formulera ses nouvelles propositions pour la formation de l'exécutif ainsi que les commissions permanentes et les délégations spéciales. Y. A