Il faut espérer que la manière forte et l'entêtement des autorités s'estompent pour laisser la large place à l'esprit d'équité, d'amabilité et de fraternité. Et lorsque dans cet espace, nous évoquons les « autorités », nous visons évidemment les autorités judiciaires. Un magistrat, poursuivi dans une affaire de corruption montée de toutes pièces par le procureur général en place qui se comportait tel « César », est malmené durant six ans avec tout le chapelet de suspension, comparution par trois fois devant le tribunal criminel d'une autre cour où le magistrat « bandit » exerçait au moment des faits. Il aura fallu la comparution du magistrat – accusé devant le conseil de discipline de la magistrature pour être blanchi. Blanchi n'est peut-être pas le terme approprié, car, à vrai dire il n'avait pas fini de manger son pain noir, puisqu'il fut muté de Blida à Saïda où il exercera un bon bout de temps avant d'atterrir à Chlef où il brille de mille feux, se faisant oublier, attendant le moment de rentrer chez lui se reposer de tous les tracas et ennuis qu'il a connus durant ces 20 dernières années au service de la justice ! Alors, ce juge du siège va-t-il encourager ses enfants à embrasser la carrière de papa ? Nous doutons fort que leur maman les laisse aller vers ce choix, d'autant plus qu'elle n'a cessé de répéter à son mari magistrat, que la justice est aveugle, et elle sait de quoi elle parle elle, l'ophtalmologiste confirmée ! Cela dit, il est temps pour les autorités de s'ouvrir aux forces vives de la magistrature en vue d'instaurer définitivement le dialogue qui ramènera le respect qui restaurera la dignité ! Le tout sera évidemment uniquement sous la bannière du respect de la loi.