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Caprices de Roi
Publié dans L'Expression le 05 - 01 - 2020

Sans sommation. à peine deux semaines après son investiture, voilà que le Président Tebboune essuie un feu nourri des hérauts de Sa Majesté. à vue d'oeil, on sent que le Maroc perçoit mal l'installation au pouvoir d'un homme sur lequel ne pourront jamais peser les «traditionnelles influences» du cercle de ses amis habituels.
Notre voisin de l'Ouest, qui reste figé par son angoisse de perdre ce qu'il appelle sa «province du Sud», recourt comme d'habitude à de vieux réflexes qui ont décidément la vie dure. Cette semaine, la fanfare du roi et ses «karkabous» lancent une OPA sur de vieux projets que le temps a fini pourtant par ronger. Les propos du Président Tebboune dérangent les rêves du Maroc tant sur le sort du Sahara occidental que sur l'avenir des relations bilatérales que Hassan II avait déjà minées pour une éternité de son vivant.
Sur ses ergots, le roi hausse le ton. Il veut camper son rôle de «prima donna» en politique. Ses amis israéliens et les émirs du Golfe amateurs de «gazelles» continuent à lui distiller leurs conseils de chausse-trapes et fripouilleries pour sauver une monarchie aux abois.
Face aux changements qui bouleversent la planète, l'Etat narcotique est peut-être déjà en train de vaciller. La crise sociale, qui mine en silence le royaume, ressemblerait à de la nitroglycérine prête à exploser à tout moment. Les caisses du royaume se vident comme jamais et la colère du peuple, qui a explosé dans le Rif avec le Hirak, gagne déjà les faubourgs de Casablanca et de Rabat. Le roi, sans vergogne, a plombé le pouvoir d'achat des travailleurs. L'opposition reste aphone. En un mot, le Palais broie du noir. La jouissance du pouvoir et le narcissisme de Mohammed VI, tantôt en balade aux USA, tantôt en France ou dans quelques îles réservées à la jet set, ont livré le royaume à toutes sortes de pronostics alarmants sur son devenir immédiat.
Ses services spéciaux sont en alerte. L'explosion sociale déjà annoncée fait craindre le pire au Makhzen. Dans les quartiers populaires, il est trop tard. On a repris en chœur les chansons des enfants de Bab El Oued. Et dans les stades, le roi est brocardé sans concession. Pour les politiques, pour ses services et les communicants appelés au secours du Palais pour enrayer cette vague de contestations, avant que l'«exemple algérien» ne flambe le royaume et ne fasse tache d'huile, de Rabat à Marrakech. Comment briser dès lors, ce cercle anxiogène ? Agir vite en engageant une opération de diversion ?
On le sait depuis belle lurette que l'Algérie a toujours été la «bouée de sauvetage» du royaume en mal de perdition. Les peuples ont toujours fait peur à leur roi. Les psychanalistes appellent cela une anesthésie de la pensée. C'est dire que la maladie du conspirationnisme est une vieille recette jamais éculée.
Les médias marocains ont accouru au secours de leur Majesté pour resservir un discours récurrent, un tadjin hélas, refroidi. Du déjà entendu depuis les années soixante. Sinon, comment expliquer ces attaques contre le chef de l'Etat algérien qui a pourtant fait montre dans son discours d'investiture de signes d'ouverture, de sa volonté d'entamer une nouvelle page, pleine de promesses, dans nos relations avec les pays voisins ?
N'est-il donc pas parfaitement vrai, aujourd'hui, de dire que le compteur politique du Roi Mohammed VI s'est bloqué exactement là où son paternel l'avait laissé à sa mort ? Face à cette situation, l'Algérie doit réagir. On a violé l'enceinte de notre consulat, on nous a abreuvés d'insultes, on a proféré des menaces à profusion à notre endroit, tant de fois et tant de fois jusqu'à pouvoir dire aujourd'hui sous l'ère du Président Tebboune, «maintenant, ça suffit !».
Il va bien falloir à présent solder nos comptes !
Au moment où toute l'Algérie vit à l'heure du changement et du progrès démocratique, les dirigeants marocains ne devraient-ils pas mettre au pilori leurs vieux livres d'Histoire chargés de mensonges et de contre-vérités et apprendre qu'«il y a une chose plus terrible que la calomnie, c'est la vérité» ? (Talleyrand)
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