Le renouvellement partiel du Sénat agite quelque peu les formations politiques en Kabylie. La scène politique régionale semble dominée par les préparatifs des sénatoriales en Kabylie. Alors que le RCD semble s'essayer à rassembler autour de ses candidats les élus indépendants, le RND est toujours dans l'expectative et, pour le moment, ne donne aucune indication quant à son éventuelle position. Le FLN est quant à lui en attente de la réunion de ses élus dans le courant de cette décade. Selon le porte-parole de la commission de la mouhafada, M.Lakhdari Saïd, «Cette rencontre pourrait en principe être présidée par M.Abdelaziz Belkhadem en personne». A propos des discussions entre les deux partis de l'Alliance présidentielle: FLN et RND M.Saïd Lakhdari ajoute que «les négociations sont en cours». Selon des rumeurs impossibles à vérifier, les deux forces politiques semblent avoir convenu de se partager en principe les deux sièges de la région pour le Conseil de la nation: le FLN tient à son candidat au poste de P/APW et actuellement vice-président de cette institution, M.Kerrouche Slimane, un propriétaire d'une entreprise de catering. Le RND veut se faire représenter à la chambre haute par M.Slacel Mokrane, un retraité de l'éducation. La chose semble aisée avec le décompte des voix: le FLN compte sur 129 voix provenant de ses élus, ajoutons à ce total, les élus du RND qui sont au nombre de 78 ce qui ferait pour cet éventuel groupe un total de 207 grands électeurs. Le groupe rival piloté par le RCD ne compte quant à lui que 150 grands électeurs et les indépendants, actuellement l'enjeu des grandes manoeuvres sont à 72 soit un total de 222 grands électeurs au cas où les indépendants décident de basculer vers ce groupe, ce qui n'est guère évident pour l'heure. Les choses sont donc toujours au même point et risquent cependant d'évoluer ces prochains jours. Les indépendants vont jouer aux arbitres. Revenant sur la vie du parti, le responsable à la communication de la commission de la mouhafadha FLN devait préciser que pour ce qui est des permutations des superviseurs celle-ci ne touchent pas la région. Ainsi, M.Ali Seddiki ne bouge pas. Selon certaines sources, ce dernier a abattu un travail jugé par la direction du parti aussi important que rentable. Comme on le voit, la région est saisie par la fièvre des sénatoriales et les divers camps se préparent fébrilement au rendez-vous du 23 février.