La loi est la loi. L'Office de promotion et de gestion immobilière passe à l'action. Il vient de sévir en punissant sévèrement 15 entreprises en leur retirant plusieurs projets de réalisation de bâtiments. Pour cause, ces entreprises sont défaillantes puisque n'ayant pas pris en compte le cahier des charges régissant les contrats les liant avec le promoteur, l'Opgi. Autrement dit, ces sociétés ont accusé des retards flagrants dans la réalisation de plusieurs chantiers dont quatre projets de bâtiment locatif promotionnel du pôle urbain de Belgaïd. Idem pour plusieurs autres entreprises en charge de plusieurs autres chantiers à Hassi Mefsoukh. Cette mesure a été prise après le rapport élaboré par la commission de suivi de l'avancement des travaux, d'où la mesure décidée par la wilaya d'Oran n'ayant affiché aucune indulgence vis-à-vis de ces entreprises défaillantes. Dans le tas, le wali a ordonné le retrait des chantiers confiés à ces entreprises jugées défaillantes ayant hypothéqué, de par leur négligence de la réglementation, la réception de plusieurs centaines d'habitations dont la majeure partie est constituée de logements sociaux. D'ailleurs, le wali d'Oran, Abdelkader Djellaoui, en réunissant récemment ses lieutenants, a estimé juste de remettre les pendules à l'heures en mettant en exergue la nécessité du suivi rigoureux de l'avancement des chantiers de bâtiments, tout en ne tolérant aucun état d'âme avancé très souvent par des entrepreneurs accusant des retards et bien sûr, en sévissant. L'ordre du jour de cette réunion a été consacré au bâtiment. La wilaya d'Oran a été catégorique en ordonnant la mise en place d'un planning spécial bâtiment contenant exclusivement les dates de la réception des projets en travaux. Ceci dit, toutes les entreprises, ayant raflé des chantiers, seront soumises à ce calendrier en le respectant rigoureusement, faute de quoi, la réglementation est applicable dans tous ses alinéas. Telles sont donc les dernières évolutions liées au bâtiment et l'habitat et pour lesquels la wilaya annonce la couleur en mettant le cap, cette année, vers la réalisation d'importants projets et le relogement de plusieurs milliers de familles dans le cadre des différents types de logements. Prenant les choses en main, le wali d'Oran Abdelkader Djellaoui, a été explicite en détaillant le programme de relogement prévu à Oran durant cette année qu'il qualifié de «l'année du logement». En 2020, Oran verra la première distribution des logements sociaux au profit des demandeurs à points de la daïra d'Oran depuis 1996. L'année prochaine sera une année du relogement par excellence. Avec la réception prévue de 5500 logements sociaux à Oued Tlélat et 10000 logements Aadl. Comme il a annoncé également que l'assiette foncière de «batimate taliane» sera destinée à la réalisation d'un espace vert, après le relogement des occupants prévu en 2020. El Bahia se tournera également vers ses vieux quartiers et les cités réalisées après l'indépendance, selon le wali qui a insisté sur l'importance du respect des règles de l'urbanisme. Dans le cadre de la lutte contre l'habitat précaire et l'éradication des bidonvilles qui défigurent la wilaya d'Oran, les habitants du bidonville de l'ex-résidence universitaire la «CUMO» et ceux de «Kara», dans la commune d'Es Senia, feront l'objet, d'un relogement au courant du 1er trimestre de cette année. Selon les services de la wilaya, durant ce 1er trimestre il sera procédé « au relogement des résidents du vieux bâti et des habitations précaires des deux bidonvilles sus-cités dans de nouveaux logements à Béthioua où les travaux de réalisation de 1000 logements sont en cours». Les mêmes services annoncent, en outre, une opération de résorption de l'habitat précaire dans la commune de Bir El Djir, notamment au «Douar Flalis» à Belgaïd, au chemin de Sidi El Bachir et à la ferme Benamara, qui seront reconvertis en espaces verts et aires en prévision des Jeux méditerranéens 2021.