Le Mouloudia se bat pour ne pas connaître la première relégation de son histoire. Après une semaine à la barre technique du MCO, le revenant Medjadj Nadjib, est persuadé que son équipe est fin prête pour relever le défi, à savoir, se maintenir à ce palier. En tous les cas, la venue du CABBA, sera, à coup sûr, un test grandeur nature pour l'ex-driver du WAT, qui dira: «Tous nos matchs sont décisifs et nous n'avons pas le droit à l'erreur. Nous devons nous surpasser et de facto, le CABBA sera notre baptême de feu. En ce qui concerne notre effectif, j'espère qu'il sera complet d'ici-là, afin de donner un meilleur visage pour notre club». Faut-il rappeler que l'attaquant camerounais Joseph Fosto, sera out pour un mois, car ayant été victime d'une rupture du ménisque, au niveau de son genou droit et passera incessamment sur le billard. Le Mouloudia d'Oran, va jouer carrément son avenir sur des matches qui seront synonymes de couperet vu le facteur temps qui est en sa défaveur et ce, après un aller des plus catastrophiques. La vérité des chiffres est palpable; quoi qu'on dise, El Hamri n'est point encore sorti de l'auberge et devra prendre toutes les joutes restantes avec sérieux car le moindre faux pas jouera en sa défaveur, vu que la smala des autres menacés ne va point se laisser dorloter aussi facilement que cela. Un vrai casse-tête pour les dirigeants hamraoui, qui devraient trouver la bonne formule en essayant d'arriver à bon port. Les socios du club, eux aussi, ont leur mot à dire dans cette escapade des Rouge et Blanc dans les labyrinthes du classement. Partagés entre le scepticisme et l'optimisme de bon aloi, les férus du club sont pour le moment dans l'expectative au vu de la dernière glissade subie devant les Lions du Chellif de Amrani. A onze encablures de l'arrivée, El Hamri, est toujours sous la menace de l'épée de Damoclès et cela malgré l'arrivée d'une douzaine de joueurs appelés à la rescousse afin de sauver une situation des plus compromises; et dire que cette équipe n'a jamais connu les affres de la relégation depuis l'instauration du championnat national. Un bateau ivre qui a vu passer à mi-chemin, pas moins de six technicos, à l'image de Henkouche, Benabdellah, Drid, Belatoui et actuellement Medjadj et Sebbah, en somme, un record en la matière a contrario des années fastes où l'entraîneur attitré du club se faisait de vieux os à la tête du club. Avec ce nouveau puzzle, avec cette nouvelle donne, le MCO n'aura plus le droit à l'erreur, même si le football n'a jamais été une science exacte.