La JSK affronte cet après-midi à 17h au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, l'Espérance de Tunis dans une rencontre comptant pour la dernière journée de la phase des groupes de la C1. La confrontation se présente sans aucun enjeu pour le club de la Kabylie, qui est déjà éliminé de la course après sa lourde défaite de la journée précédente face à l'AS Vita Club de la République démocratique du Congo (1-4). Les Kabyles joueront, selon Chay, pour arracher une victoire qui leur permettra de sortir de la compétition avec les honneurs et surtout pour faire oublier la dernière débâcle de Kinshasa. Aussi, les Canaris ont effectué des séances d'entraînement durant toute la semaine afin de hisser le niveau de jeu à l'envergure de la rencontre et de l'adversaire qui ne viendra pas pour offrir des gâteaux. Les Tunisiens qui ont fait un parcours excellent depuis le début de la compétition ont tenu en échec leur poursuivant, le Raja, sur ses bases à Casablanca (2-2). Les joueurs de l'EST comptent en effet terminer la phase en beauté avec une belle victoire arrachée à l'extérieur. La direction de la JSK a décidé, selon les instructions de la CAF, d'ouvrir les billetteries le jour de la rencontre dès la matinée. Les supporters de la JSK sont d'ailleurs appelés à venir en masse pour accompagner leur équipe dans cette rencontre difficile en cette phase d'incertitude. Même si la rencontre est sans enjeu, il n'en demeure pas moins qu'une victoire est bénéfique pour sauver l'honneur. La JSK joue cette rencontre alors que son président fait face à un large front qui appelle à sa destitution. Son départ est vivement réclamé par une bonne partie des supporters et des anciens de la JSK ainsi que quelques membres du directoire et du CSA. De l'autre côté, une autre partie des supporters du club kabyle s'oppose à cette demande tout en appelant le président Mellal à rester en place au moins jusqu'à la fin de la saison en cours. En tout état de cause, sa démission ou son limogeage programmé divise plus que jamais les rangs de la famille JSK. Ces derniers jours, on assiste à une guerre par déclarations interposées. Du côté des détracteurs, c'est Malek Azlef, un membre du directoire, qui a annoncé ouvertement son opposition à Mellal. Ce dernier a convoqué une AG extraordinaire afin de destituer le président. L'ancien gardien et ex-coach, Lounas Gaouaoui n'a pas tardé à mettre le pied dans le plat en appelant lui aussi Mellal à partir pour sa gestion calamiteuse. De l'autre côté, le concerné Mellal a été catégorique en refusant de partir et de rendre des comptes avant la fin de la saison. Pour lui, il est hors de question de partir. C'est dans ce même ordre d'idées qu'est orientée la sortie de l'ex-entraîneur Noureddine Saâdi. Pour ce dernier, la destitution de Chérif Mellal en milieu de saison sera catastrophique pour le club qui est d'ailleurs sur une bonne lancée. Pour l'ex-coach des Canaris à l'arrivée de l'actuel président, les résultats n'expliquent d'ailleurs pas ces appels au départ de Mellal, étant donné que la JSK se trouve en 3e place dans la course au titre du championnat.