Le ministère de la Justice a toujours abrité de sombres personnages, toujours prêts à dégainer à la moindre alerte pour prévenir d'un mal connu et dénoncé par les citoyens honnêtes qui ne cherchent que le bonheur du peuple. Ces gens ne sont que des saboteurs, ni plus ni moins ! L'esprit d'entreprise était combattu au grand jour ou dans les coulisses. Les exemples foisonnent et nous pouvons en évoquer un : la jurisprudence veut que le magistrat qui en est l'auteur, reçoive des coups sur les phalanges ! Pour certains magistrats qui choisissent d'accorder une peine de prison avec sursis assortie d'une forte amende, même si certains trouvent anormal d'infliger un sursis et une amende ferme, c'est le hallali ! Mais alors qu'est devenue la jurisprudence du fantastique Kamel Benchaouch, alors puissant et très craint président de la section détenus de la cour d'Alger ? Benchaouch avait alors relaxé le prévenu de diffamation tout en le condamnant à une amende ferme. L'avocate du prévenu, maître Fatiha Belgacem, avait applaudi cette jurisprudence, de même que son client, un journaliste, heureux d'avoir échappé à la détention, une détention réclamée par le regretté Abdelmalek Benhamou, le procureur général. Malheureusement, un imbécile appela du ministère de la Justice pour passer un savon au président de la chambre pénale « délits de presse » et en même temps, président de la cour d'Alger, SVP ! Le président Benchaouche fit bon cœur contre mauvaise fortune, et passa a autre chose, oubliant sa jurisprudence qui n'aura survécu qu'une bonne semaine ! Entre-temps, les saboteurs perduraient et continuaient leur néfaste œuvre en direction de la justice, « victime» d'agissements pour le moins déstabilisateurs dans la démarche pour qu'enfin, elle retrouve sa place. Encore faudrait-il se débarrasser de ces « vers » pompeusement nommés magistrats !