Le laboratoire Lad Pharma veut s'investir davantage dans le développement des traitements dermatologiques. Le patron du groupe pharmaceutique, M.Abdelkrim Djebbar, a déclaré à l'Expression, en marge du premier symposium de dermatologie, tenu jeudi dernier à l'Aurassi, que plusieurs projets sont en perspective avec son partenaire cubain Heber-Biotec. «Nous avons constaté qu'il y a un manque de produits dermatologiques sur le marché national, et c'est pour cela que nous comptons développer ce créneau», affirme-t-il. Sachant que beaucoup de gens souffrent de cicatrices et que les soins sont rares, le groupe pense orienter ses efforts vers le développement des solutions dermatologiques. «Notre objectif est de mettre à la disposition des clients des soins esthétiques efficaces et à moindre coût», affirme M.Djebbar. Voulant donner plus d'importance aux problèmes de la peau, le groupe a consacré son premier symposium au thème «Pour une cicatrisation rapide et esthétique». En présence de plusieurs dermatologues et de responsables des services de dermatologie, le groupe a présenté une nouvelle crème «Hebermin» avec facteur de croissance épidermique (FCE). Fabriquée en partenariat avec le laboratoire cubain, en Algérie, cette crème est actuellement l'unique produit disponible sur le marché. S'expliquant sur les effets de ce remède, le responsable du laboratoire dira qu'il stimule la cicatrisation des brûlures et réduit également le temps de guérison. Il est préconisé dans le traitement des brûlures superficielles et profondes, ainsi que dans d'autres processus chirurgicaux nécessitant la régénération des tissus, des lésions provoquées par les radiations. A 300 dinars la boîte, le laboratoire met entre les mains des clients une crème efficace contre les cicatrices. Selon M.Djebbar, ce projet de partenariat a nécessité un investissement de 5 millions d'euros. Cette première expérience dans le domaine de la dermatologie, souligne le patron, a permis au groupe de réaliser un véritable transfert de technologie. «Nous avons toutes les possibilités et les moyens pour mettre en place une industrie pharmaceutique», dira-t-il, d'un air convaincu.