L'avènement de la pandémie du coronavirus a bouleversé le monde entier. L'Algérie ne fait pas exception, puisqu'elle s'est retrouvée face à une situation inédite. Une situation qui a nécessité la mobilisation du secteur de la santé et de toute la société algérienne pour faire face à cette pandémie. Là encore, la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a joué un rôle important dans la prise en charge des besoins des infrastructures sanitaires en matière d'équipements de prévention et de médicaments. Ainsi a-t-elle assuré, selon une source fiable, une large distribution de ces équipements à tous les établissements hospitaliers du pays, au moment où des pays développés, tels que la France, n'arrivaient pas à assurer une meilleure prise en charge par leurs établissements hospitaliers, en termes d'équipements comme les bavettes et autres matériels médicaux. La PCH a assuré un stock de plus de six mois en matériels et équipements médicaux ainsi qu'un stock important en Chloroquine, un médicament utilisé dans le traitement de la pandémie du coronavirus Covid-19. Ce stock peut assurer le traitement de plus d'un million de patients, voire plus, en fonction de la demande des hôpitaux. La PCH a garanti, également, la disponibilité de plusieurs millions de bavettes conformes aux normes de type FFP2 et FFP3 et masques chirurgicaux destinés essentiellement aux personnels médicaux et aux malades. Ce stock a été assuré grâce notamment à l'efficacité et à l'efficience du programme tracé par la PCH, qui est basé sur la diversification des fournisseurs, et ce en menant des négociations marathoniennes et ardues avec plusieurs producteurs en collaboration avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Cette démarche audacieuse lui a permis de conclure des transactions avec les plus grands producteurs chinois, afin de couvrir les besoins de nos hôpitaux en équipements et médicaments, couvrant la demande de ces hôpitaux pour une durée de plus de six mois au moment où plusieurs pays européens dont la France, l'Italie et les USA ont éprouvé d'énormes difficultés pour convaincre les fournisseurs en vue de subvenir aux besoins de leurs infrastructures sanitaires. «Last but not the least», la PCH a obtenu ces produits à des prix concurrentiels, comparativement aux autres pays, notamment les Etats-Unis, qui ont payé le masque à plus d'un dollar (1,4 $) alors que l'Algérie a acquis ce produit trois fois moins cher avec en prime une priorité dans la livraison de ces produits par rapport aux autres pays.