Le mauvais temps persiste et signe à travers le pays causant embouteillages et inondations. Petit tour d'horizon de ces conséquences à l'effet «boule de neige»... De nouveaus les intempéries reviennent. Pluie, vent, orages et même neige réinvestissent notre quotidien, renvoyant l'arrivée du printemps à des jours meilleurs. Les températures stagnent au-dessous des 15 degrés de façon générale avec des nuits glaciales peu adéquates aux maisons mal chauffées. Un vrai problème donc pour les régions enclavées et, tout particulièrement, pour les régions rurales. En effet, les habitats peu équipés, souvent insalubres, ne possèdent que rarement des systèmes de chauffage multipliant ainsi les accidents domestiques liés au gaz, coupures d'électricité et d'eau. Comme enchaînement logique, une augmentation des maladies de types grippe, bronchite, asthme et quelquefois même pneumonie est relevée dans les cabinets médicaux. Comme souvent, les plus vulnérables sont les personnes âgées et les enfants. Les adultes actifs rencontrent, quant à eux, des conséquences plus matérielles mais non des moindres. Les rafales de vent très importantes observées hier, particulièrement sur les côtes, ont malmené les habitations précaires et empêché certaines activités commerciales, au grand dam des marchands ambulants. Les voitures et équipements extérieurs subissent, eux aussi, de lourds dégâts. Quant aux infrastructures, elles sont largement exposées. Prenons l'exemple des axes routiers, une seule importante averse et tout devient un véritable parcours du combattant. La boue paralyse les véhicules, les routes inondées empêchent une circulation fluide. Résultat : des embouteillages qui durent des heures autour des grandes agglomérations, augmentant la consommation de gasoil et plus généralement créant l'irrévocable effet de serre. De vrais scénarii catastrophe pour un moindre caprice du temps qui affecte surtout le moral. En surfant sur les aspects plus positifs, on peut relever que ces intempéries possèdent des vertus bienfaitrices. Ainsi, les terres sont irriguées, et les récoltes n'en seront que meilleures. Au fin fond des nappes souterraines, des réserves d'eau se forment, préparant ainsi le sol aux éventuelles sécheresses de l'été. Et même, dans les villes proches du désert comme Béchar, où des records de pluies ont été recensés ces derniers jours, c'est une aubaine pour cette région plutôt aride. Rassurons-nous, la météo est fort heureusement d'humeur changeante et les semaines à venir devraient voir le retour des belles éclaircies à travers tout le pays. Les épisodes pluvieux vont s'espacer de façon significative. En attendant il faut être vigilant, réduire les déplacements dans la mesure du possible, éviter de surchauffer les maisons et, surtout, il est impératif d'aérer un maximum les maisons pour éviter les intoxications. Mais avant tout, gardez le moral car ne dit-on pas qu'après la pluie vient le beau temps!