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Un répit pour l'Algérie
Le pétrole a terminé la semaine au-dessus des 35 dollars
Publié dans L'Expression le 31 - 05 - 2020


L'argent est le nerf de la guerre. Et c'est ce qui fait défaut en cette période de crise financière. L'Algérie a dû puiser dans ses réserves pour faire face à la pandémie de coronavirus tout en prenant des décisions courageuses, mais nécessaires pour soutenir le pouvoir d'achat des bas revenus. Le Snmg a été augmenté, il est passé de 18 000 dinars à 20 000 dinars alors que les salaires de 30 000 dinars et moins seront exonérés de l'impôt sur le revenu global (IRG). Des primes exceptionnelles ont été, légitimement, octroyées au personnel soignant qui se retrouve en première ligne dans la lutte contre la propagation du Covid-19 ainsi qu'à certaines activités professionnelles qui y sont exposées. Tout cela a un coût. Ces mesures exceptionnelles ont été prises dans une conjoncture économique difficile, provoquée par une dégringolade des cours de l'or noir, pratiquement qui l'a davantage exacerbée. Pour l'Algérie dont les ressources financières sont assurées essentiellement par ses revenus pétroliers, c'est l'asphyxie garantie. Il fallait trancher dans le vif. Rationnaliser les dépenses. Charité bien ordonnée commence par soi-même. L'Etat a donné l'exemple et a décidé de réduire son train de vie de moitié alors que dans le même temps il a été décidé de promouvoir la finance islamique pour capter l'argent de l'informel. La masse monétaire brassée par ce circuit représente quelque 40% de la masse monétaire globale du pays. Un filon qui constituerait une salutaire bouffée d'oxygène pour l'économie nationale, en ces temps de crise financière d'une ampleur dévastatrice. En attendant, le pays ne peut compter que sur son pétrole dont les cours se sont effondrés à un niveau qui a aggravé son déficit commercial. Tout comme il a mis en péril des réserves de change qui n'ont cessé de fondre depuis le début de la dégringolade des cours de l'or noir qui s'est amorcée vers la mi-juin 2014. Elles doivent passer de plus de 193 milliards de dollars vers la fin du mois de décembre 2013 à quelque 44 milliards de dollars à la fin de l'année 2020. Soit une érosion de près de 150 milliards de dollars en sept ans. Il faut rappeler que le prix du baril de Brent, référence du pétrole algérien était tombé à 16 dollars le mois dernier avant qu'ils ne rebondisse à plus de 35 dollars le 29 mai. Cette hausse de près de 20 dollars représente incontestablement une bouffée d'oxygène pour l'économie nationale.

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