La lutte contre les inégalités sociales, l'amélioration du niveau de vie de la classe moyenne et le «redémarrage» de l'ascenseur social qui permettrait aux classes «les plus pau-vres» de s'élever socialement, demeure le cheval de bataille du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans sa stratégie pour mettre en place un projet de société, qui se rapproche «du rêve du Hirak». C'est le point sur lequel a insisté le chef de l'Etat, lors de la dernière rencontre tenue, vendredi dernier, avec des responsables de médias nationaux. D'emblée, le premier magistrat du pays a déclaré que «l'Algérie est un Etat transparent et je suis plus que jamais attaché à la transparence, car nous n'avons rien à cacher». Cela avant d'assurer que «c'est la classe moyenne qui a été la plus affectée par les différents problèmes qu'a connus le pays depuis 1988, particulièrement, pendant les années du terrorisme et la dégradation de la situation économique qui s'en était suivie». Le programme de logements formule location-vente Aadl, avait été conçu pour cette catégorie, a-t-il rappelé, affirmant que «les programmes de logements partaient d'une réalité bien nationale et n'étaient pas un simple tremplin politique». Il est évident de noter dans ce sens que la formule de logement Aadl suscite, depuis son lancement en 2001, engouement et espoirs. En fait, ce n'est pas un hasard si le chef de l'Etat a cité cet exemple «marquant». La poursuite du programme de distribution de logements de type location-vente (Aadl), ne fera pas seulement le bonheur des citoyens qui espèrent vivre sous un toit décent, mais elle constitue un engagement du président, favorisant l'épanouissement des citoyens, clé de la stabilité de la vie sociale des citoyens. L'exemple de l'Aadl met en évidence l'intention du président Tebboune d'adopter une stratégie spécifique en direction de la classe moyenne, un groupe destiné à être majoritaire dans la société, aux fins d'assurer l'harmonisation et les équilibres de l'Etat. En effet, l'amélioration du niveau de vie de la classe moyenne en particulier demeure en elle-même un axe de développement bien pensé, eu égard au fait qu'il constitue le pilier des modèles des pays développés. Pour ce qui est de la classe ouvrière, celle-ci est également une priorité de Tebboune. Il a, en effet, déclaré que «les augmentations fiscales contenues dans la LFC 2020, notamment celles relatives aux prix du carburant, dont l'impact est insignifiant, ont été accompagnés de décisions visant à soutenir le pouvoir d'achat des citoyens». Poursuivant dans ce sens, le président a cité la réévaluation du Snmg à 20 000 DA et l'exonération des salaires inférieurs ou égaux à 30 000 DA de l'IRG, ce qui induit, a-t-il expliqué, «une augmentation mensuelle de 20 à 25%». Un langage des chiffres révélateurs qui sous-entend qu'un sérieux coup de redémarrage de l'ascenseur social est donné. Un indice qui permet de construire l'Algérie de demain, est actuellement en marche.