Le Chabab ne confirme pas lors du retour les bonnes dispositions affichées au cours de la phase aller. Les gars de Laâkiba étaient, évidemment, très déçus, après leur échec face aux «Rosseneri» algérois. Ils venaient de consommer leur seconde défaite consécutive après celle concédée contre les Hamraoua oranais, alors que la 4e place était pratiquement à portée de main. Donc, un autre coup dur pour la troupe à Bakhti qui n'arrive toujours pas à trouver sa voie, en dépit du fait, regrette le coach belouizdadi, «qu'elle joue bien, mais elle n'arrive toujours pas à gérer un acquis». Et d'ajouter «les joueurs font le match qu'il faut, mais à mon avis, l'équipe est, certes jeune, mais trop naïve. On a beau lui inculquer la ruse et le métier, et c'est ce qui fait la différence. Comme face à l'USMA, elle arrive à surprendre l'adversaire, prend l'avantage mais se fait rattraper puis dépasser. Notre attaque, par ailleurs, manque cruellement d'efficacité, c'est vrai, mais je suis persuadé qu'elle a les capacités de combler cette lacune, cependant il lui manque ce petit quelque chose que j'appellerai «el hila». Lors de leur dernière rencontre face à l'USMA, les Belouizdadis ont posé de sérieux problèmes aux Usmistes . Cependant, il n'y avait, à proprement parler, pas de synchronisation entre les lignes d'une part, et où il manquait d'autre part, comme le reconnaît Karim Bakhti «un leader dans le groupe, meneur d'hommes». Le départ de Mezouar sous d'autres cieux, a sans aucun doute, laissé un vide qu'il sera difficile de combler, mais pour l'entraîneur du CRB «le problème ne se pose pas spécifiquement à ce niveau». Pour lui, «il reste beaucoup à faire pour que le travail soit productif, notamment l'efficacité devant les buts adverses». Ce week-end, face au CSC, il promet que «l'équipe se rattrapera» et qu'il ne perd pas espoir de viser la 4e place car, prévient-il, «nous jouerons nos chances jusqu'à la fin du championnat». Il ne faudrait pas perdre de vue que l'équipe du Chabab a changé de coach en chemin, et que cette instabilité à la barre technique nuit beaucoup au rendement des joueurs. Aussi, il ne fait aucun doute que Karim Bakhti, un enfant du club faudrait-il le rappeler, ne ménagera aucun effort pour remettre sur orbite le club qui l'a enfanté, un atout non négligeable pour peu qu'on lui accorde des circonstances atténuantes, qu'on le laisse travailler et qu'on l'aide dans sa lourde et délicate mission, pour satisfaire les exigeants fans du CRB.