Placée sous le slogan l'Internet pour tous, une semaine de connexion est offerte gratuitement. Invité à assister à l'inauguration d'une médiathèque au centre culturel Aïssa Messaoudi sis à Hussein Dey, c'est une structure dynamique et riche en activités que nous avons découverte lundi dernier. Accueillis gentiment par la directrice de l'établissement, Madame Kerkouche, nous apprenons que 8 micro-ordinateurs ont été réceptionnés à peine 3 jours après la sollicitation du ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, lors de son passage au centre le 15 févier dernier. «Il a été sollicité par les jeunes du centre et n'a pas hésité à répondre favorablement et spontanément à leur demande». Aussi, placée sous le slogan «l'Internet pour tous», une semaine de connexion est depuis ce samedi offerte gratuitement aux jeunes , y compris le vendredi, de 9h à 20h . La tarification a été revue à la baisse à raison de 40 DA l'heure contre 70 DA ailleurs. «Sachant que la commune d'Hussein Dey ne possède que deux cybercafés, cela va beaucoup aider les jeunes et poussera surtout les jeunes filles à venir fréquenter ce lieu dans une atmosphère plus détendue.», a indiqué la directrice de ce centre de loisirs. Placé sous la houlette de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d'Alger, ce centre culturel est un espace d'expression, d'épanouissement et de création. Il accueille en son sein des groupes de musique amateurs et professionnels en tout genre notamment de rap et de hip hop, des associations, des ligues affiliées à la Djsl. Il est ouvert à tout projet culturel à long ou à moyen terme et est prêt à accueillir toute manifestation entrant dans ce cadre. Le centre culturel Aïssa Messaoudi se situe en plein centre de la commune d'Hussein Dey, c'est un fleuron architectural et un noyau culturel de par sa position privilégiée et stratégique entre Kouba, les Annassers et Bachdjarah. Il est parmi les grands centres culturels de la capitale, et compte 15 salles polyvalentes, une salle de conférences, une salle de projection, deux parkings et de grands espaces internes pour les expositions. Il accueille jusqu'à 2000 jeunes par an pour différentes activités et plus de 600 participants aux expositions, aux conférences et aux rencontres organisées. Parmi les activités culturelles proposées on peut citer la musique (piano, solfège), l'initiation aux beaux-arts, dessin et céramique, danse classique et moderne pour enfants, théâtre, initiation à l'informatique, maintenance et programmation, photographie, caméra... L'activité concernant les enfants prend une place prépondérante, puisque le centre organise des groupes de préscolaire destinés aux 4- 5ans, le club d'éveil pour les 3- 4 ans, astronomie, le petit débrouillard, des activités récréatives telles que les sorties en plein air et la chorale. Le centre prodigue aussi des cours de soutien aux élèves ( français, anglais) avec salle de travail et bibliothèque. En marge des activités régulières, le centre organise des journées de commémoration nationales et internationales, des sorties pédagogiques et de loisir. Des journées de sensibilisation et d'information sont organisées par la cellule de communication du centre composée de la cellule santé jeunes animée par un médecin et un dentiste qui ont pour mission la prévention des maladies en milieu jeunes et l'orientation sanitaire. La cellule d'écoute est animée par une psychologue et par le point d‘information dont la mission consiste à faciliter la réinsertion du jeune en mettant à sa disposition des informations concernant la formation professionnelle, l'emploi, les loisirs, le mouvement associatif etc. Pour information, le coût de l'abonnement à l'initiation à l'informatique est de l'ordre de 1000DA par trimestre pour les enfants, et 1500DA pour les adultes également par trimestre et ce les après-midis du lundi, jeudi et vendredi. «Prenant en compte la réalité sociale de la plupart des jeunes qui sont pauvres et n'ont pas de revenus, on revoit la tarification à la baisse et on prend que ce que le jeune peut bien nous donner. On fait des compromis. Parfois la moitié ne paie pas. On préfère les accueillir que de les laisser dehors..» nous a confié madame Kerkouche.