Le secrétaire général de ce parti commence à faire le ménage dans son parti. En effet, dans le cadre de son programme de désignation de ses responsables organiques, le premier responsable du FLN a procédé, samedi, à la nomination des contrôleurs du parti. Des contrôleurs qui veilleront à la mise en oeuvre du programme du parti et ce, afin qu'elle soit conforme aux orientations du secrétaire et aux grands objectifs arrêtés par celui-ci. Ils évalueront, à l'échelle des mouhafadhate, l'état d'exécution des actions arrêtées par le parti, apprécieront l'impact et les résultats sur le terrain en formulant toutes les propositions pour accroître l'efficacité des stratégies politiques développées, notamment celles destinées à densifier les flux d'adhésion au parti. Ces contrôleurs se chargeront, également, du contrôle organique du FLN, sur les plans administratif et financier et auront la tâche d'animer les assemblées générales à l'échelle de la mouhafadha et des kasmate afin d'établir les rapports comportant des propositions de nature à résoudre tout conflit ou contentieux qui pourrait surgir. Au total, 48 contrôleurs ont été désignés par Benflis dont huit seulement pour la région d'Alger. Pour le chargé de la communication du FLN, M. Mamouni «la désignation de ces contrôleurs n'entre pas dans le cadre de la campagne électorale, mais dans celui de la restructuration annoncée dans le dernier discours du secrétaire général du parti». Il ajoute: «Devant l'afflux important d'adhérents depuis quelque temps, il est devenu nécessaire de restructurer certaines mouhafadhate et kasmate et réglementer leur mode de gestion en conformité avec la situation actuelle.» M.Mamouni affirme, enfin, que «ces contrôleurs n'ont pas de pouvoirs spéciaux et ne sont désignés que pour des missions précises», d'évaluation et de contrôle de l'état d'activité de certaines mouhafadhate et kasmate. Il est clair que depuis son arrivée à la tête du FLN, les choses ont changé dans l'ex-parti unique, et avec la désignation de ces contrôleurs, Benflis n'a fait que renforcer son pouvoir dans le parti, appliquant à coup sûr son programme de restructuration et ce, afin d'entamer avec assurance la prochaine échéance électorale.