La rencontre gouvernement, partenaires sociaux et opérateurs économiques, qui se tiendra, aujourd'hui et demain au CIC, aura à débattre des questions cruciales qui ont trait à la situation socio-économique dans laquelle se trouve le pays sur fond d'une crise sanitaire majeure de la pandémie de Covid-19. Donc, la rencontre d'aujourd'hui aura du pain sur la planche: la crise économique et la détérioration de la situation sociale et l'érosion du pouvoir d'achat qui frappe de plein fouet des larges couches de citoyens qui se débattent dans la précarité et la pauvreté drastique. Dans ce sens, les dossiers qui seront soulevés lors de la rencontre entre le gouvernement, les partenaires sociaux et les opérateurs économiques sont ceux qui doivent être déterminés par la mise en oeuvre de la Commission de sauvegarde chargée «de prendre en charge les incidences de la pandémie de Covid-19 sur l'économie nationale», comme cela a été prévu lors de la rencontre gouvernement-partenaires sociaux-opérateurs économiques durant le mois de juillet passé. Cette commission aura à évaluer la situation socio-économique induite par la crise sanitaire majeure de la pandémie de coronavirus et ses retombées sur l'économie en général et la situation sociale des citoyens. En fait, la création d'une Commission de sauvegarde chargée de prendre en charge les incidences de la pandémie de Covid-19 sur l'économie nationale est une option plus pratique pour brosser le tableau de l'état de l'économie nationale et la relance qui a été soulevée moult fois par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Dans ce registre, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a confirmé lors de la précédente réunion avec les partenaires sociaux et le patronat que «la création de la Commission d'évaluation s'inscrit dans le cadre de la démarche de concertation avec les partenaires sociaux, conformément à la politique tracée par le président de la République et consacrée par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire», a-t-il souligné à ce propos. Dans ce sens, Djerad a réitéré sa détermination à redresser la situation socio-économique que vient de connaître le pays et subir un coup dur à la suite de l'émergence de la pandémie de Covid-19 et ses conséquences néfastes sur les vies humaines et l'économie nationale. À ce propos, la rencontre gouvernement-partenaires sociaux-patronat va s'atteler à étudier minutieusement au cas par cas les secteurs économiques et les entreprises touchées par la crise sanitaire majeure. Dans l'ensemble, la rencontre sera étayée par une démarche de relance économique dont les tenants et les aboutissants s'arc-bouteront sur «l'édification d'une nouvelle économie nationale sous-tendue par la diversification des sources de croissance, l'économie du savoir et la gestion rationnelle des richesses nationales», comme cela a été mentionné par le gouvernement. Il est certain, que la crise sanitaire majeure a engendré une situation inédite dans l'histoire du pays depuis l'indépendance, c'est ce qui pousse les pouvoirs publics a être sur tous les fronts que ce soit au niveau social en répondant aux préoccupations des travailleurs qui ont vu leurs postes de travail complètement suspendus à cause des retombées de la crise sanitaire majeure sur la productivité des entreprises et le confinement qui a coûté très cher sur le plan financier et économique. En somme, la rencontre qui se tiendra aujourd'hui et demain fera du plan de relance économique son leitmotiv pour faire sortir le pays de son marasme socio-économique en recourant à une stratégie rigoureuse en matière de choix et de cap économique à entreprendre. La diversification de l'économie et la mise en branle d'une industrie compétitive et des investissements répondant aux besoins de notre marché national sont autant de points qui seront abordés avec acuité par les participants dans cette rencontre pour donner un véritable souffle au développement et améliorer la situation sociale des démunis et des travailleurs qui sont plongés dans une spirale de précarité. Sans nul doute, la rencontre sera décisive et importante en termes d'axes qui seront ciblés, c'est la dernière ligne droite qui inaugurera une rentrée sociale chargée de défis d'enjeux économiques, sociaux et politiques à la fois.