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Un sursis pour l'Algérie
Les prix du pétrole campent autour des 44 dollars
Publié dans L'Expression le 18 - 08 - 2020


Les cours de l'or noir, à Londres, affichaient, hier, vers 13h30, 44,59 dollars soit 27 cents de moins que la séance précédente. Un niveau inespéré il y a quelques mois lorsqu'ils avaient plongé pour s'enfoncer largement sous les 20 dollars il y a près de quatre mois. Les pronostics les plus optimistes ne donnaient pas cher d'un tel rebond. Ce n'est certes, pas le Pérou. Pour l'Algérie dont les exportations pétrolières représentent l'essentiel de ses revenus en devises, cela représente toutefois une bouffée d'oxygène bienvenue, même si cela ne lui suffit pas pour assurer ses équilibres budgétaires. Il faut cependant, souligner, que le niveau actuel du baril de Brent, référence du pétrole algérien, est supérieur de 14 dollars à celui qui a servi de base pour la confection de la loi de finances 2020. Il faut rappeler aussi que les prix du baril de Brent étaient tombés à 16 dollars le 20 avril avant qu'ils ne rebondissent à plus de 44 dollars aujourd'hui. Cette hausse de près de 30 dollars représente incontestablement une bouffée d'oxygène pour l'économie nationale. Le pays ne pourra en effet compter que sur 44 milliards de dollars de réserves de change d'ici la fin de l'année. Alors que ses exportations d'hydrocarbures devraient lui rapporter quelque 22 milliards de dollars, selon des prévisions officielles. Des mesures exceptionnelles ont été prises pour réduire cette érosion, d'autant plus que le pays a rejeté l'option de l'endettement extérieur ainsi que le recours à la planche à billets pour faire face à cette crise inédite. L'Algérie ne passera pas sous les fourches Caudines du FMI, malgré la terrible crise financière imposée par le Covid-19. Le président de la République l'a affirmé à plusieurs reprises. La dernière fois ce fut lors de l'interview qu'il avait accordée à la chaîne de télévision France 24, à la veille de la célébration du 58ème anniversaire de l'indépendance du pays. «L'Algérie dispose de réserves de change qui ne sont pas énormes, mais qui lui permettent de passer le cap d'une année à deux ans», avait répondu Abdelmadjid Tebboune au journaliste Marc Perlman qui l'avait interrogé sur un éventuel recours au Fonds monétaire international. Il faut souligner que la crise financière que vivait le pays du fait de la dégringolade des prix du pétrole essentiellement, mais aussi d'une dilapidation outrancière des deniers publics a été notoirement exacerbée par la pandémie de Covid-19. Des décisions courageuses, mais nécessaires ont été prises pour soutenir le pouvoir d'achat des bas revenus. Le Snmg a été augmenté, il est passé de 18000 dinars à 20000 dinars alors que les salaires de 30000 dinars et moins seront exonérés de l'impôt sur le revenu global (IRG). Des primes exceptionnelles ont été, légitimement, octroyées au personnel soignant qui se retrouve en première ligne dans la lutte contre la propagation du Covid-19 ainsi qu'à certaines activités professionnelles qui y sont exposées. Tout cela a un coût. Il fallait trancher dans le vif. Rationnaliser les dépenses. L'Etat a donné l'exemple et a décidé de réduire son train de vie de moitié. La compagnie nationale des hydrocarbures, poumon de l'économie nationale, a dû en faire autant. Dans la foulée, il a été décidé de promouvoir la finance islamique pour capter l'argent de l'informel. La masse monétaire brassée par ce circuit représente quelque 40% de la masse monétaire globale du pays. Un filon qui constituerait une salutaire bouffée d'oxygène pour l'économie nationale, en ces temps de disette. En attendant, le pays ne peut se passer de son or noir. Ses cours qui ont notoirement rebondi, lui, ont accordé un répit incontestable.

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