Le RND soutient la mouture finale de la Constitution, sans attendre de voir son contenu. Interrogé à propos de cet empressement, en marge de sa rencontre de formation avec les chargés de communication électronique, tenue jeudi dernier à Alger, Tayeb Zitouni, secrétaire général du parti, répond: «Nous appelons à voter oui sur le document final, lors du prochain référendum, car nous sommes d'accord avec 80% des propositions introduites dans l'avant-projet de révision de la Constitution». «Le RND, qui a formulé 63 propositions portant sur certaines questions techniques, espérant qu'elles soient prises en compte dans la mouture finale, appuiera cette Constitution consensuelle... », a-t-il indiqué. Ainsi, le RND aurait contribué à la consolidation de la paix et de la sécurité sociales dans le pays et participé à l'édification des institutions légitimes». Sur un autre plan, il a affirmé que «le Hirak béni n'a pas uniquement sauvé la République de l'effondrement, mais aussi les partis politiques». Le RND est victime des dérapages de certains de ses responsables, dit-il. Toutefois, le nouveau SG du RND, défie ceux qui appellent à la dissolution de sa formation, en les invitant à le concurrencer sur le terrain lors des prochaines échéances électorales». Dans ce contexte, il annonce que « son parti est prêt à participer aux prochains rendez-vous électoraux, que ce soit les éventuelles élections législatives ou locales, prévues après le référendum sur la révision constitutionnelle». En réponse à une question sur la dissolution des Assemblées populaires communales et de wilayas, il a relevé «l'adhésion de son parti, à l'instar des autres partis, à l'initiative de renouvellement des assemblées. Nous n'avons aucune crainte quant à cette démarche (...) nous ne sommes pas effrayés par le renouvellement et nous concurrencerons avec force». «Le RND, qui a été mis au service exclusif des hommes, doit être restitué à ses militants et ses cadres en vue de retrouver ses forces et retrouver sa place pour peser sur la scène politique», a-t-il ajouté. Il a rappelé, en cette circonstance, que «le RND gère actuellement plus de 400 assemblées élues et dispose de plus de 120 députés et autres sénateurs». De même, poursuit-il, « il est présent au niveau de 1 541 communes et encadre la communauté algérienne à l'étranger». De ce fait, soutient-il «les Algériens ont encore besoin du RND, lequel a adopté une nouvelle vision et une nouvelle démarche politique à la faveur de son 6e congrès.. ». «Etant donné sa taille de grand parti, le RND ne peut être en marge de la bataille du numérique...», estime le SG, insistant sur «l'importance du volet numérique et l'impératif, pour le parti, d'être une force de proposition de programmes de développement ainsi que des programmes économiques et politiques». Il a fait savoir que «le parti a mis fin à l'ère d'allégeance aveugle et dorénavant il ne compte apporter son soutien qu'aux projets servant les intérêts du pays». Il a fait état de l'adhésion de son parti à la feuille de route et à la démarche du chef de l'Etat, concernant la construction de «l'Algérie nouvelle» et le changement promis. D'autre part, il dit s'inscrire en porte-à-faux avec ceux qui plaident pour la transition démocratique et la mise en place d'un processus de Constituante. Le SG du RND réitère, dans ce sens,: «Nous ne voulons pas que la Constitution serve les intérêts d'une personne donnée ou d'un quelconque mandat, mais nous aspirons à une Constitution consensuelle, servant les intérêts du peuple et du pays.» Il a qualifié le référendum populaire de tournant décisif dans la vie de la République et l'édification d'un nouvel Etat, avec des principes de développement, de modernité et des droits de l'homme». Concernant la conférence de formation des chargés de communication électronique, le premier responsable du parti a fait savoir qu'elle s'inscrivait dans le cadre des rencontres lancées par le bureau national, lors du dernier congrès suite à l'élection de la nouvelle direction, afin de relancer le parti, après avoir connu certains échecs et ce à travers la structuration du parti, outre la récupération des compétences ayant participé à la création du parti, et ce à travers l'installation de comités chargés de cette opération.