Déconfinement progressif et reconfinement partiel, telle est la réalité du monde en général et l'Algérie en particulier. L'enjeu de la crise sanitaire majeure inhérente à la pandémie du Covid-19 s'impose comme une «entrave» dont la conséquence se traduit à travers la paralysie de la vie sociale et le blocage de l'activité économique et ses succédanés. Cette réalité, aussi gravissime qu'encombrante, est gérée d'une manière prudente et vigilante de la part des pouvoirs publics. C'est une mesure imposée par la situation d'urgence liée à la pandémie et les ravages qu'elle suscite; mais la vie est plus forte que les affres de ladite pandémie et ses retombées néfastes. L'Algérie n'est pas en reste des pays qui sont frappés par cette pandémie du siècle, elle essaye tant bien que mal d'assurer le minimum quant au volet sensible et névralgique qui a trait à la vie sociale et économique des Algériens, surtout les catégories les plus touchées de cette pandémie ravageuse. Dans ce sens, après 6 mois de gestion médicale et sécuritaire de la pandémie et ses répercussions sur la santé publique des citoyens, les pouvoirs publics renforcent les mesures de prévention et de protection contre la propagation de coronavirus, mais cela n'a pas empêché les structures de l'Etat de retrouver la dynamique sociale, économique et commerciale qui était complètement en panne pendant des mois à cause de la pandémie. La rentrée sociale est engagée, la rentrée scolaire est pour bientôt, les crèches et les établissements publics sont mis en branle. Ce qui veut dire que l'économie et la mobilité sociale sont bien entamées même si la pandémie sévit et impose son diktat. L'Algérie avait connu une courbe ascendante historique avec plus de 600 cas avérés atteints de coronavirus pendant une vingtaine de jours. Cette donne alarmante avait poussé les pouvoirs publics et les spécialistes de la virologie et la commission scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie à adopter des mesures strictes en matière de gestes barrières et même de la fermeture des accès routiers entre les wilayas du pays. Cette évolution n'a pas empêché les pouvoirs publics de prendre le risque de s'adapter avec la pandémie sans pour autant baisser la garde et abandonner les mesures préventives dont le port de la bavette est une condition sine qua non pour les citoyens désireux renouer avec la mobilité et l'activité socio-économique. Le taux des cas atteints par le coronavirus est en train de connaître une baisse perceptible, il s'agit d'un chiffre relativement réconfortant dans la mesure où ladite baisse est significative.Les Algériens et les Algériennes commencent à prendre conscience du danger que représente cette pandémie mortifère, après avoir été plongés dans des chimères de charlatanisme burlesque qui justifiait la non-présence de ladite pandémie favorisant ainsi davantage l'anarchie et la propagation de la pandémie. Mais quand les Algériens commençaient à sentir le danger venir frapper à leurs portes, à ce moment tout le monde s'est dressé contre le virus en recourant aux mesures d'hygiène et de prévention tous azimuts battant en brèche ainsi toutes les spéculations et la manipulations quant à la réalité pandémique de ce virus et de sa propagation ravageuse.Le pays doit relever plusieurs défis, l'enjeu économique et ce qui en découle exigent que l'alliance entre la vigilance et le retour de la vie graduellement dans les espaces publics et dans les secteurs économiques soient une nécessité et une solution idoines pour gérer la pandémie de coronavirus et s'impliquer prudemment dans la vie sociale et la dynamique professionnelle. Il n'y a pas un autre choix hormis la mise en oeuvre d'un vaccin qui mettra fin à cette menace qui perdure depuis des mois et qui affecte l'économie mondiale en général et l'économie nationale en particulier. Vivre avec la pandémie de coronavirus est possible, mais cela ne peut se faire sans précautions et une prévention. C'est un choix dont l'urgence de la situation socio-économique impose avec acuité.