Les étudiants des grandes écoles et ceux des ENS (Ecoles normales supérieures), ont rejoint, hier, les amphis, désertés depuis plus de 6 mois. Les choses sérieuses commencent, pour eux, après que leurs enseignants à l'université et les travailleurs du secteur, ont repris le chemin des campus, le 23 août dernier. Le tour est ainsi, venu pour les élèves concernés pour subir, en groupes de moins de 30, leur évaluation, en attendant la date du19 septembre prochain, proposée pour la véritable reprise de l'année universitaire en cours 2019-2020. La reprise des activités pédagogiques «en présentiel» des étudiants, au niveau de l'ensemble des établissements universitaires précités, marque le redémarrage officiel de la recherche scientifique. Selon leur grade, et par pyramide inversée, les étudiants rejoindront les campus, pour atteindre graduellement les quelque 1,6 million de bancs qui leur sont réservés. Une mesure décidée, afin d'éviter que les campus ne se transforment en de nouveaux foyers de l'épidémie. C'est ce qu'a tenu à informer la tutelle dans un communiqué qui précise que «les groupes d'étudiants concernés ne dépasseront pas la trentaine par spécialité». Une précaution qui prend en compte les capacités des campus et qui s'inspire de la «fameuse» mesure de distanciation sociale pour «contrecarrer» l'épidémie du coronavirus. Après l'achèvement des cours, l'autre étape sera celle de la clôture de l'année par l'organisation des examens de rattrapage, afin d'offrirs aux étudiants une seconde chance pour valider leur année. Concernant l'organisation des examens en question, ces derniers se dérouleront en fonction des capacités de chaque établissement universitaire. Cette mesure, imposée par le contexte sanitaire inédit est, faut-il le noter, parmi tant d'autres, décidée par le ministère de l'Enseignement supérieur qui avait mis en place, le 15 juillet dernier, une cellule composée de représentants des organisations estudiantines, des syndicats d'enseignants universitaires, des chercheurs et des représentants des oeuvres universitaires, afin de prendre les bonnes décisions pour achever l'année universitaire en cours et dessiner les contours de la prochaine rentrée, en fonction de l'évolution de la situation pandémique. Pour assurer la réussite de cette étape cruciale du rattrapage des cours du deuxième et du troisième semestres, rien n'a été laissé au hasard. Les cours seront accessibles aux étudiants sur les plates-formes de leur universités respectives. Au menu des mesures prises dans cette étape, figurent la présence partielle des enseignants pour encadrer les travaux dirigés, la mise en place d'un système d'enseignement à distance, l'organisation, cette année, de portes ouvertes virtuelles sur l'université, au profit des nouveaux bacheliers. Les étudiants qui n'ont pas eu accès aux cours en ligne, auront des supports pédagogiques et leur absence éventuelle aux TD ou TP ne sera pas comptabilisée lors de la reprise des enseignements.