Ces deux athlètes ont dominé, chacun dans sa catégorie, cette compétition parfaitement réussie par ailleurs. C'est en présence de 16 pays (4 d'Afrique, 8 d'Europe, 2 d'Asie, 1 d'Amérique et 1 d'Australie), sur les 26 prévus qu'a eu lieu avant-hier, vendredi, au terrain de Golf de Dély Ibrahim, le 15e Championnat du monde universitaire de cross-country où ont concouru 56 crosswomen et 74 crossmen. Hassen Chikh (président Fassu): «Les conditions dans lesquelles s'est déroulé le Championnat du monde sont, à mon avis, bonnes. Nous avons assisté à des courses de haut niveau. Les résultats d'Aït Salem, vont sans aucun doute se répercuter positivement sur le reste des athlètes, et nous avons démontré que l'Algérie était en mesure d'organiser des événements sportifs de cette envergure.» Aït Salem Souad (championne du monde): «Je dédie ce titre à l'Algérie. Ce fut une course assez difficile, mais au bout d'un kilomètre, j'ai senti être en mesure de gagner la course malgré la présence des Anglaises.» Fadil Mohamed (champion du monde): «Nous sommes venus à Alger pour gagner et défendre notre titre. Nous nous sommes très bien préparés pour ce rendez-vous. Donc, notre victoire est logique, et nous avons réussi. Au 7e tour, je savais que j'allais gagner.» Gouasmi Mohamed (entraîneur national): «Lorsqu'un tel rendez-vous mondial est bien organisé, les athlètes sont motivés par la réussite. Nos filles se sont surpassées et c'est dommage qu'une athlète d'un niveau mondial telle Aït Salem ne soit pas bien prise en charge en matière de bourse pour se préparer convenablement à d'autres échéances car, jusque-là, elle n'a pas été gâtée. Pour les athlètes absents, on ne doit pas leur refuser de participer à un Championnat du monde, chez nous en plus.