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Une pollution alarmante
VILLES ALGERIENNES
Publié dans L'Expression le 27 - 03 - 2006

Selon les experts, la pollution atmosphérique est en passe de devenir un authentique problème de santé publique.
Selon un récent rapport élaboré par de nombreux praticiens du CHU Beni Messous (Alger) et experts de l'Insp (Institut national de santé publique) les Algériens seraient de plus en plus victimes de la pollution dans les villes. D'après cette alarmante étude, l'effet de la pollution de l'air sur la santé publique est de loin le plus important par rapport aux effets des autres milieux réputés dangereux, en termes de dépenses dans notre pays, soit 0,94% du PIB, souligne-t-on.
Un seuil désormais critique surtout lorsque l'on sait que dans le monde, la dégradation de l'atmosphère en milieu urbain tue entre 2,7 et 3 millions de personnes par an; soit 6% de la mortalité annuelle mondiale, selon les propres statistiques de l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Effroyable!
D'autant que les 9/10e de ces décès, rappelle-t-on, qui sont imputables à la pollution atmosphérique, ont lieu dans les pays en développement, où vit 80% de la population mondiale. Ainsi, et à croire des projections faites sur la situation épidémiologique en Algérie en 2010, il est prévu que 10 à 12 millions de personnes auront à consulter pour des maladies respiratoires intimement liées ou aggravées par la pollution atmosphérique. De fait, l'on révèle qu'en moins de quatre ans, l'on recensera pas moins de 300.000 Algériens atteints de pneumonie, et 700.000 asthmatiques. Soit 100.000 malades de plus qu'actuellement. Dans le détail, et par pathologie, l'on donne 250.000 pour la bronchite chronique en 2010 alors que le chiffre actuel en est seulement à 200.000. Pour le cancer bronchique primitif, ils seront 3600 Algériens qui souffriront de cette maladie, alors qu'ils sont actuellement 3000. Des chiffres on ne peut plus éloquents et qui permettent d'évaluer l'importance de la morbidité respiratoire et son évolution prévisible. Dans ce tableau noir, la pollution liée au trafic automobile apparaît comme le principal risque. Avec en soubassement un secteur des transports qui occupe le premier rang en termes d'émission des polluants atmosphériques avec le taux fort peu louable de 51%. Immédiatement suivi de l'industrie avec 47, 25%. Présentée comme essentiel facteur de pollution urbaine, cette dernière, est-il relevé, affecte la plupart des grandes agglomérations dont Alger, Oran, Constantine et Annaba.
Villes, finalement désignées, par la même source, comme des zones à haut risque, où la pollution se définit comme un véritable catalyseur de toutes les autres affections latentes.
Ainsi l'on rappelle, que mis à part le cas de la tuberculose qui est due à un agent infectieux unique mais qui se transmet plus facilement dans les groupes vulnérables de la population (zones d'habitat précaire et insalubre, pauvreté, habitat surpeuplé), toutes les autres maladies respiratoires peuvent être induites ou modulées par la pollution atmosphérique. Enfin, l'étude met en garde contre l'intensification «certaine» du trafic routier, l'existence d'un début de dispositif antipollution encore à ses premiers balbutiements et l'inexistence d'une réglementation stricte pour le contrôle. Des éléments qui font craindre l'hypothèse de l'émission d'un volume de polluants gazeux de plus en plus croissant alors que dans d'autres pays, l'on assiste à une réduction drastique des sources de corruption de l'air.


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