Après avoir tenu en haleine toute la Kabylie, le boss des canaris a fini par écouter la voix de la raison et surtout celle du coeur. Retour sur les événements. Ainsi lundi, en fin d'après-midi, tout l'illustre «aréopage» qui a fait la gloire de la JSK s'est réuni à l'hôtel Amraoua. La crise, qui secoue le grand club de Tizi Ouzou, a été débattue sous tous les angles. Cette réunion d'urgence avait été sanctionnée par une motion de soutien au président Hannachi. Cette option a été jugée la seule démarche salvatrice selon tous les présents. Un comité de «sages» composé de Hadj Abtouche, Chermat, Harchaoui, Cherrak, Iratni et Zeghdoud (tous ayant fait partie de la JSK d'avant-guerre), a rencontré dans la matinée Moh-Chérif Hannachi au même hôtel. Au même moment, Hannachi a déclaré à un confrère de l'Entv qu'il laisse la porte ouverte à toute discussion pour sauver le club. Comme convenu, les deux parties se sont rencontrées hier. Après moult hésitations, le boss kabyle a fini par accepter de revenir au club à une seule condition, celle de mettre la JSK en dehors de tous les enjeux et manipulations politiques. Le boss canari a ainsi donné au comité des sages un ultimatum de deux jours (c'est-à-dire jusqu'à jeudi) pour répondre à cette exigence. Après l'annonce du retour de Hannachi, la rue tizi-ouzéenne a poussé un ouf de soulagement après avoir craint le pire pour son symbole. C'est dire que lorsque la JSK éternue c'est toute la Kabylie qui prend froid.