Les Annabis ont «fortement» adhéré au confinement partiel décrété par les pouvoirs publics, portant sur le confinement à domicile, étendu de 20 h à 5h du matin. Mieux encore, le respect de la fermeture de certains commerces à 15h, a également été observé dans les temps. Au-delà de cette forte adhésion, les gestes barrières contre la propagation du Covid-19, étaient très significatifs. En deux jours de confinement, les Annabis ont marqué leur implication aux recommandations des pouvoirs publics, notamment après le rebond spectaculaire des cas de contamination au Covid-19 où, jusqu'à la mise sous presse, le bilan a dépassé le cap de 1 000 contaminations. Situation qui ne porte désormais plus sur l'indifférence des uns ou l'insouciance des autres, mais plutôt sur la préservation de la vie des uns et des autres. Aux premier et deuxième jours de l'instauration du confinement partiel à domicile, Annaba était une ville fantôme où seules les forces de sécurité, police et Gendarmerie nationale, patrouillaient, en amont et en aval, dans tout Annaba. À 20h sonnantes, boulevards, artères et quartiers de la ville, se sont vidés, comme par magie. Aucun signe de circulation, à l'exception de véhicules ou de personnes portant des autorisations de déplacement. Leurs déplacements se sont déroulés sous le regard des éléments de la sécurité, veillant à l'application de cette mesure. Un véritable couvre-feu, observé et respecté sous la menace et la peur de cet ennemi invisible, longtemps pris à la légère et surtout sous-estimé. S'agissant de l'application du protocole sanitaire dans les espaces publics, les commerces entre autres, le constat est effarant. Les Annabis ont de plus en plus tendance à prendre leur courage à deux mains, pour éviter une éventuelle contamination et par la même sa propagation. Le port de la bavette, principale mesure de protection, s'affiche sur les visages des passants, hormis quelques récalcitrants qui continuent, par indiscipline, à fouler aux pieds les gestes barrières. Ceux-là, les forces de sécurité ne manquent pas de les rappeler à l'ordre. Les services de la DCP d'Annaba, quant à eux, veillent, depuis deux jours, au respect du protocole sanitaire dans les commerces, les transports publics et privés ainsi que tous les autres espaces. C'est dire que le durcissement des mesures de protection contre la propagation de la pandémie du Covid-19, par le gouvernement, a trouvé l'accompagnement escompté des services de sécurité et de la DCP à Annaba, où la banalisation de la pandémie primait, depuis le début de la crise sanitaire. De leur côté, les autorités locales de la wilaya d'Annaba ne ménagent aucun effort pour vérifier, à travers des inspections surprises dans les établissements éducatifs et administratifs, l'application du protocole sanitaire. Dans le cadre de la lutte contre la propagation de cette pandémie virale, des campagnes de désinfection ciblant des institutions et autres à Annaba, sont menées sans relâche. Si le respect de ces nouvelles mesures de confinement est exemplaire, le mérite revient aux vigiles de la paix, police et gendarmerie en l'occurrence, mais aussi aux services de la DCP, qui se sont mobilisés en force pour veiller au respect des consignes données pour contrer le coronavirus, sans pour autant oublier la notable adhésion citoyenne annabie, a-t-on remarqué, qui s'est défaite des comportements imprudents et inconscients, notamment pour la distanciation sociale.