Garante de la stabilité du pays et de sa souveraineté, l'Armée nationale populaire semble une infortune pour les cercles envieux et cupides qui tentent, sans répit d'ébranler l'Algérie. En novembre 2019, feu Ahmed Gaid Salah l'avait souligné clairement dans l'un de ses discours: «L'ANP est ciblée par des cercles suspects», avait-il assuré. Cette déclaration intervenait à presque un mois de l'élection présidentielle ayant conduit Abdelmadjid Tebboune à El Mouradia. En effet, l'ANP a déjoué tous les complots voulant orienter le pays vers une période de transition. S'inspirant de la tragédie des années 90 qui a suivi cette politique dite de «transition», l'ANP a évité au pays d'aller vers l'inconnu. Aujourd'hui, ce mot revient. Ce jour l'ANP est toujours dans le collimateur de ces cercles suspects, assure le général de corps d'armée et chef d'état-major, Saïd Chanegriha, qui avait bien cerné la question lors de son dernier discours, attestant que «ces jours-ci, des campagnes acharnées sont dirigées par des cercles hostiles bien connus qui sont gênés par la ligne nationale honnête et courageuse adoptée par les hautes autorités du pays». Chanegriha savait bien à qui il s'adressait, ce sont les mêmes ayant appelé à une période de transition, qui s'acharnent aujourd'hui contre le pays et son armée. Le général de corps d'armée a insisté sur le fait de faire échouer ces «tentatives pernicieuses» et ce «en consentant des efforts soutenus à même d'unifier le front interne à travers la mobilisation de l'opinion publique nationale et sa sensibilisation sur les objectifs inavoués des parties ennemies, la mobilisation de tous les acteurs sur la scène nationale». L'objectif fondamental, assure-t-il, est «d'adhérer aux efforts du commandement du pays et de déjouer les plans tendancieux». L'appel du général de corps d'armée à unifier les rangs veut dire beaucoup de choses, à même de laisser supposer l'ampleur des attaques sans cesse. Pour des sources sécuritaires très au fait de ce qui se trame à l'horizon, «on prévoit la création de plusieurs points de tension aux frontières». En plus de l'instabilité à la frontière algéro-malienne conséquence de la crise au Mali, le Maroc, violant la résolution de l'ONU, a agressé le peuple sahraoui, s'ajoute à cela la remobilisation des mercenaires de Haftar en Libye. Néanmoins, rassurent nos sources, l'ANP, même si elle est une cible, n'est certainement pas une cible facile. Elle a pris toutes ses dispositions pour faire face aux comploteurs. Ces derniers, confient nos sources, activent sur tous les plans, sécuritaire, politique et économique pour créer le chaos. L'ANP, ajoutent nos sources, «intervient dans le cadre de ses missions constitutionnelles, assurant la préservation, la stabilité du pays et sa souveraineté. Elle a désormais lancé un plan de prévention stratégique le long des frontières qui font l'objet de visites multiples des hauts dignitaires de l'armée». Les deux dernières visites ont été marquées par le déplacement du commandant de la Gendarmerie nationale, Noureddine Gouasmia à la 6e Région militaire, les 1er et 2 décembre. Il ne manquera pas de donner des orientations à ses troupes. Si, pour l'ANP, l'Algérie est une ligne rouge, pour le peuple, l'ANP est une ligne rouge. La récente tentative pour discréditer l'Algérie a été orchestrée par une vingtaine d'associations qui ont déposé plainte prétextant vivre dans un Etat policier où règne la répression, visant la crédibilité du pays et ses institutions, démarche qui a suscité de vives réactions des Algériens, mais aussi du ministère des Affaires étrangères qui a réagi avec un communiqué et mis en garde l'UE.