Ces nouvelles mesures entrent dans le cadre des donnes actuelles générées par la conjoncture sécuritaire Ces nouvelles mesures entrent dans le cadre des donnes actuelles générées par la conjoncture sécuritaire très tendue au niveau des frontières. Résolus à prémunir la sécurité territoriale de toute éventuelle menace, notamment extérieure, les forces de sécurité tous corps confondus ont sensiblement amplifié leur présence sur le terrain avec un renforcement remarquable de matériel de détection d'explosifs. La situation rappelle étrangement un certain passé pas du tout sécuritaire. Alger et plusieurs grandes villes, particulièrement celles du centre et les frontières ont connu ces derniers temps, une mutation stratégique dans le dispositif sécuritaire. Celui-là même impose au regard un plan cartographique très étudié permettant une disposition conforme des forces de sécurité. Ces nouvelles mesures entrent dans le cadre des donnes actuelles générées par la conjoncture sécuritaire très tendue au niveau des frontières menacées par les tentatives d'infiltration des groupes terroristes depuis les pays voisins dont l'alerte avait été communiquée par des rapports des services de sécurité. Mais certainement, depuis la naissance d'une branche de l'Etat islamique dans la zone centre du pays et les multiples opérations de l'Armée nationale populaire ayant donné des résultats probants, dont la dernière remonte à mardi dernier, à Biskra et qui s'est soldée par l'élimination de trois terroristes. Selon des sources sécuritaires bien imprégnées de la situation, les crises politico-sécuritaires dans les pays qui assiègent l'Algérie ont contraint l'Etat à revoir son dispositif sur le plan stratégique. Il s'agit d'un plan militaire de prévention, d'offensive et de contre-offensive, d'où l'élévation du nombre de l'effectif sur le terrain. Les mêmes sources confient que les forces de sécurité comptent sur le renseignement opérationnel pour mettre en place leur carte militaire, pour laquelle la Gendarmerie nationale et les forces de la Dgsn ont été énergiquement mobilisées à l'intérieur des villes comme à l'extérieur, autour des infrastructures diplomatiques et gouvernementales et les édifices économiques étatiques ou privés. Ce n'est pas tout puisque au Sud les forces de sécurité activent en continu, déployant de gros moyens pour sécuriser les périmètres des bases pétrolières étrangères et nationales. Ces dernières sont toutes dotées d'un système antiterroriste en cas d'une tentative d'attaque à l'image du site gazier de Tiguentourine. Tout donc a été pris dans le moindre détail. Et c'est surtout les visées géopolitiques et géostratégiques du monstre né dans les laboratoires du quartier général de Langley où siège la CIA qui rendent les forces de sécurité plus averties dans leurs démarches pour immuniser le pays de ce poison dont il connaît parfaitement le goût amer pour l'avoir combattu durant deux décennies. Aujourd'hui encore, forte d'une expérience incontestable, l'Armée nationale populaire ne se fera pas mordre les doigts par la même bête qui a changé d'identité mais pas d'objectifs. Ainsi, c'est dire que l'Algérie se tient prête à contrecarrer les complots planifiés contre l'intégrité et la sécurité de son sol. Des complots que l'ANP a su déjouer sur tous les fronts en évitant à l'Algérie de revenir aux années rouges. Le risque est certes, omniprésent cependant, confient nos sources, l'Algérie a les moyens d'affronter les réseaux terroristes grâce à son expérience, ses interventions précises et ses opérations ciblées, mais aussi grâce à cette prise de conscience du peuple qui n'hésite plus à dénoncer les mouvements suspects.