Une campagne de désinfection à grande échelle est prévue dans les jours à venir. L'approche des grandes chaleurs qui caractérisent la wilaya de Bouira a poussé les responsables à activer la commission de surveillance et de lutte contre les MTH. Les services de la DAL, qui ont acquis un lot important de pierres poreuses pour les points d'eau exploités par les citoyens, ont procédé à la répartition de ce moyen préventif pour les communes. Une campagne de désinfection à grande échelle est prévue dans les jours à venir. Parmi les autres mesures immédiates retenues par la commission que préside le secrétaire général de la wilaya, la relance de la campagne de lutte contre les déchets ménagers et les insalubrités causées par les citoyens. La wilaya vient d'être dotée d'un matériel dans le cadre de l'opération dite Blanche Algérie. Des poubelles mobiles, montées sur roues, viennent d'arriver et seront dirigées dans différents chefs-lieux de commune. Cet effort consenti par l'Etat pour tenter d'éviter les risques est toutefois confronté au manque d'effectif dont souffre la majorité des APC. Certes, le programme Esil est un créneau qui permet avec le Tuphimo de pallier ce déficit en main-d'oeuvre, mais ces modes n'attirent pas foule chez les jeunes des villes occupés à soigner leur look qu'à tenter de gagner leur vie honnêtement. En plus des précautions concernant les MTH, les services de wilaya ont accès leurs efforts ces derniers temps sur des mesures anti-incendie. Rappelons qu'une colonne de la Protection civile stationne chaque année au niveau de la wilaya de Bouira qui dispose d'une superficie forestière considérable. Parmi les mesures déjà prises, le nettoyage des abords des axes routiers. L'abattage des animaux errants, sources d'épidémie parfois, figure dans l'agenda des services des communes. Les services des Opgi de leur côté, en collaboration avec la wilaya qui dispose des camions hydro-curseurs, envisagent de lancer une campagne de nettoiement des sous-sols des immeubles pour prémunir les citadins de risques pendant l'été. Les vols, la drogue, les agressions sont autant de comportements qui tendent à se multiplier chaque année. Les raisons sont connues de tous. Le chômage, le désespoir et l'avenir incertain sont les principaux facteurs à l'origine de cette montée qui va crescendo d'actes illégaux. Cette situation inquiète les honnêtes citoyens. Si en ville, eu égard aux influences et au nombre, ces actes sont implicitement admis, leur apparition dans certaines contrées et certains villages suscite l'inquiétude. La diversité des méfaits de son côté rend la lutte difficile. Les délinquants opèrent partout. Dernièrement, un cadre de Bouira s'est absenté une nuit et les malfaiteurs sont venus rendre visite au domicile situé au deuxième étage d'un bâtiment. Plus personne ne peut laisser sa voiture dehors. Même les systèmes d'alarme ne servent plus à grand-chose. Exhiber un portable haut de gamme représente un danger potentiel. La fille qui s'amuse à porter des bijoux apparents met sa vie en danger. Certes, les services de police ne lésinent pas sur les efforts pour éradiquer ce phénomène, mais leurs efforts sont insuffisants devant le génie de ces malfrats qui trouvent toujours des moyens de plus en plus sophistiqués pour arriver à leurs fins. Un autre phénomène de société est constaté sur les trottoirs de certaines artères du chef-lieu de la wilaya. Le recel, un acte réprimé par la loi, se fait au grand jour. Chaque samedi, jour de marché, un coin est squatté par les revendeurs de portables. C'est là que les voleurs liquident leur butin. La rue des frères Sendal, qui mène vers le lycée Ouamrane, le lycée Seddik-Benyahia et au CEM Smili, est envahie quotidiennement par des jeunes filles qui viennent souvent des villages avoisinants et se font embarquées dans des voitures sous le regard des lycéennes et collégiennes qui empruntent cette artère. La brigade des moeurs a du pain sur la planche, surtout que ces faits se sont multipliés avec l'arrivée du printemps.