Dimanche, mardi et jeudi, vers les 9h30, à la cour d'Alger sise Esplanade Emiliano Zapata, rue Boussaâd Fernane, il arrive à Sid Ahmed Mourad, le compétent et sympathique procureur général près la cour d'Alger, après une courte séance de coordination avec Mokhtar le président de la cour, d'effectuer un saut du côté de la sécurité intérieure de la bâtisse, voir si l'organisation mise en place par le jeune et dévoué Zinou, chef de la sécurité, est au point durant les moments des rushs des justiciables. Il est bon de signaler qu'il y a un carrousel interminable fait de citoyens pressés où inquiets, côté guichet de l'immense unique, où s'affairent telles des fourmis rouges, les greffiers et greffières, afin de liquider tout ce beau monde. Au portail extérieur, toutes les mesures sont prises afin que point de dépassement ne vienne perturber le travail d'une équipe sur les dents! Le tri est super bien fait! Personne n'entre pour faire du tourisme! À la cour d'Alger, seuls ceux qui ont affaire sont autorisés à entrer; le reste est prié d'aller à 2000 mètres plus bas, vers le jardin d'Essai du Hamma, terminer la demi-journée! Entre le portail d'entrée principale, et la porte d'accès aux salles d'audiences, il faut montrer patte blanche. Sinon, walou! Cette patte blanche consiste en un déplacement vers la partie ouest du guichet unique, ramener un ticket d'accès aux salles d'audience. L'officier de permanence fait les va-et-vient pour prévenir tout incident qui pourrait surgir entre les policiers chargés de veiller à la bonne marche de la cour et les turbulents visiteurs dont beaucoup avalent très mal les nécessaires dispositions prises par le parquet général! En passant devant les gens, le procureur général s'enquiert de l'avance des services, en ayant un oeil sur le guichet qui fait plaisir à voir à l'oeuvre. Vers les 11 heures, Sid Ahmed Mourad se dirige vers l'ascenseur pour le 9 ème étage où une réunion de coordination et de contrôle l'attend avec ses adjoints, constamment prêts à tous les sacrifices!