Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu jeudi, un appel téléphonique du président de la République arabe d'Egypte, Abdel Fattah al-Sissi, qui lui a exprimé «sa joie pour son retour en Algérie, louant Dieu pour son rétablissement», indique un communiqué de la présidence de la République. À cette occasion, «le président Abdel Fattah al-Sissi a demandé au président de la République de transmettre ses voeux pour le Nouvel An au peuple algérien» précise le communiqué. «Pour sa part, le président de la République a présenté ses vifs remerciements au président égyptien, lui exprimant sa haute considération pour ses sentiments nobles, tout en lui demandant de transmettre ses voeux au peuple égyptien frère pour la même occasion, et en lui souhaitant bonheur et prospérité», ajoute la même source. L'entretien a porté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays, notamment au niveau économique, en maximisant le volume des échanges commerciaux et en augmentant les inter-investissements, ainsi que sur les moyens de lutte contre la propagation du coronavirus et les mesures de prévention sanitaire à travers l'échange d'expériences entre les agences compétentes.Une occasion, également, pour les deux chefs d'Etat d'échanger leurs visions sur un certain nombre de dossiers régionaux, notamment la crise libyenne et de passer en revue les derniers développements de la situation en Libye et les perspectives du processus politique mené sous l'égide les Nations unies. Réitérant leur engagement et leur solidarité inconditionnelle en faveur d'une solution politique interne de la crise loin de toute ingérence étrangère, les présidents égyptien et algérien ont convenu, selon le porte-parole de la Présidence égyptienne, d'intensifier leur coordination conjointe, dans les prochains jours, afin de restaurer la sécurité et la stabilité en Libye. A ce sujet, le président égyptien est revenu sur les efforts déployés par l'Egypte en vue de régler la crise libyenne dans un cadre politique. D'autant que les pays voisins de la Libye s'accordent sur le rejet de l'intervention étrangère. «Il faut cesser les interventions militaires extérieures et le transfert des terroristes en Libye», a récemment plaidé le président égyptien, en référence à la Turquie qui soutient militairement le gouvernement d'union (GNA) reconnu par les Nations unies et basé à Tripoli. Animée par sa doctrine en la matière consistant en la non-ingérence dans les affaires internes des pays, l'Algérie a réitéré en 2020 sa profonde conviction quant à l'efficacité de la voie politique dans la résolution de la crise en Libye. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait indiqué en juillet, en recevant à Alger Stéphanie Williams, que la «voie politique est l'unique voie pour stopper l'effusion de sang et maintenir la situation sous contrôle, afin que le peuple libyen puisse reconstruire son Etat dans le cadre de la légalité et de la légitimité populaire, de manière à garantir l'intégrité territoriale du pays et sa souveraineté nationale, loin de toute ingérence militaire étrangère». Par ailleurs, le président Tebboune a reçu un appel téléphonique du président de la République sahraouie, secrétaire général du Front Polisario, Ibrahim Ghali, qui l'a félicité après son retour au pays et lui a présenté ses meilleurs voeux de fin d'année