Mettant en avant l'important aspect de la concertation et du dialogue autour de la révision du Code électoral et l'impact de cette approche sur la concrétisation des attentes et des préoccupations des citoyens, ainsi que de la satisfaction de leurs revendications, le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, a tenu à souligner ce jeudi, «la justesse de la voie adoptée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, concernant la révision de la loi organique relative au régime électoral et l'approche consultative mise en avant dans le cadre du débat et de l'enrichissement de ce texte», selon le communiqué du Conseil de la nation. Une confirmation de taille, qui tend à réitérer la volonté de l'Etat à opérer le changement attendu et consolider la crédibilité du processus constitutionnel en cours de parachèvement et dont les actions et les accomplissements tendent à atteindre un consensus sur la gestion des affaires du pays. Un consensus qui ne peut survenir qu'à travers le constat sur le terrain de réels signes de changements, affectant la vie des citoyens au quotidien, et provoquant une rupture nette avec l'injustice sociale, la bureaucratie et la corruption. Dans ce sens, Goudjil à mis l'accent sur l'importance de cette échéance électorale, en insistant sur l'aspect fédérateur et complémentaire que devrait avoir ce rendez vous, dans l'édification de l'Algérie nouvelle, expliquant que «l'amendement de la loi électorale intervient au moment où l'Algérie s'apprête à parachever la troisième étape décisive du processus démocratique engagé depuis l'avènement du président Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême. Cette mouture soumise au débat et à l'enrichissement de la classe politique constitue une synthèse politique, juridique et organisationnelle bien élaborée et qui a pris en considération les souhaits et les ambitions des acteurs politiques». Au-delà de l'impératif de réussir ce passage hautement significatif, il s'agit de redonner à l'acte de voter et à l'activité elelctorale, ses lettres de noblesse. Et ce à travers une nouvelle loi qui vise à éradiquer tous les foyers de discorde et de conflits issus des pratiques frauduleuses qui ont marqué les rendez-vous électoraux en Algérie depuis des décennies, et qui ont fortement contribué à creuser le fossé entre les gouvernants et les gouvernés. La finalité de ces amendements étant de recouvrer la confiance des citoyens, et gagner leur implication, leur adhésion, au processus démocratique en cours. Une mission qui nécessite, en plus d'une abnégation absolue de la part des membres de l'Exécutif, dans l'exercice de leurs fonctions, une communication efficace et forte, entièrement orientée vers la consolidation du front interne, comme rempart aux défections internes et aux attaques extérieures.