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Les choses sérieuses commencent
La campagne de vaccination anti-Covid-19 lancée, aujourd'hui, à Blida
Publié dans L'Expression le 30 - 01 - 2021


Soulagement! Les premiers responsables de la gestion de la crise sanitaire ont lâché un grand ouf après l'atterrissage de l'avion transportant la première cargaison du vaccin russe Sputnik V. La campagne de vaccination, annoncée depuis des semaines pour la fin du mois de janvier, va enfin commencer dans le deadline fixé par le président de la République. Elle sera lancée symboliquement, aujourd'hui, à partir de Blida, le premier foyer de la pandémie. L'annonce du lancement de la campagne de vaccination a été faite par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, qui n'a pas manqué de préciser que les premières doses du vaccin seront administrées au personnel du corps médical, aux personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques avant que l'opération ne soit élargie aux différentes catégories de la société. «D'autres cargaisons du vaccin anti-Covid-19 arriveront de Chine, d'Inde et d'autres pays», a ajouté le ministre. Il s'agit, bien évidemment, des commandes effectuées auprès du laboratoire chinois Sinovac et du laboratoire anglo-suédois Oxford-Astra Zeneca, comme déjà annoncé par le ministre de la Santé. Ce dernier n'a pas précisé la quantité commandée, mais après les 500000 doses du Sputnik V, l'Algérie devrait recevoir quelque 2 millions de doses des vaccins chinois et anglo-suédois en février. Hier sur le tarmac de l'aéroport militaire de Boufarik, Ammar Belhimer a annoncé pour demain l'arrivée de la première cargaison du Astra-Zeneca. À fin mars, c'est la cargaison Covax qui devrait arriver avec pas moins de 8 millions de doses. C'est dire qu'avec autant de quantités attendues, les choses sérieuses commencent. Le gouvernement, qui a mis en place deux task forces pour gérer la campagne de vaccination, s'est dit fin prêt pour mener l'opération. Mais cette dernière doit se dérouler «sans faille» comme l'a exigé le président de la République, lors du dernier Conseil des ministres. Les centres de vaccination, au nombre de 8 000, ont été désignés, les équipes médicales choisies, les encadreurs de la campagne formés et les moyens de conservation et de transport triés. Mais malgré cela, il reste beaucoup à faire. Il va falloir désigner un Monsieur «vaccin» qui veillera à suivre la campagne sur tout le territoire national. Ce dernier devra communiquer toutes les questions relatives au déroulement de l'opération dans les moindres détails et en toute transparence. Il faudra aussi mettre en place un site pour la prise de rendez-vous en ligne pour la vaccination à grande échelle. Le vaccin qui doit être administré obligatoirement en deux doses, pour la même personne avec un intervalle de 21 jours, fait que chaque candidat au vaccin doit obligatoirement avoir deux rendez-vous. Et c'est là où le rôle de Monsieur «vaccin» sera primordial, car ce dernier doit s'assurer continuellement de l'existence de la réserve suffisante du vaccin pour assurer une seconde dose dans les délais impartis à chaque personne ayant reçu une première injection. Autrement dit, le vaccin sera sans effet étant donné que chaque dose ne procure que 50% d'immunité contre le virus. Cette clarté et transparence dans la gestion de la campagne de vaccination permettront de faire baisser l'inquiétude et l'angoisse des Algériens face au syndrome de «la deuxième dose». Une anxiété légitime à voir les retards annoncés par les grands laboratoires qui après s'être engagés sur de grandes quantités à livrer, connaissent de vraies difficultés de production. C'est le cas du laboratoire russe Gameleya qui a reporté sine die une 3ème livraison à l'Argentine. C'est aussi le cas du laboratoire Oxford-Astra Zeneca qui, le 22 janvier dernier, a annoncé que les livraisons de son vaccin seront moins importantes que prévu, en raison d'une «baisse de rendement» sur un site de fabrication. C'est dire que la gestion du stock des quantités de vaccin devra se faire de manière très stricte. Certes, actuellement le débat est lancé sur le retard de l'administration de la seconde dose de 3 à 6 semaines et dans certains pays, la seconde dose pourrait n'être administrée qu'après 3 mois, car des experts s'entendent sur le fait qu'il y a très peu de risques que l'immunité conférée par une seule dose disparaisse brutalement. Cependant, d'autres spécialistes des vaccins craignent qu'une immunité partielle augmente les possibilités de mutation du virus, ce qui lui permettrait peu à peu de s'adapter au vaccin. Les scientifiques pataugent surtout lorsqu'il s'agit d'un nouveau virus et il faudra, dans ce cas, opter toujours pour la solution à moindre risque. Les experts devront donc se prononcer clairement sur la question et expliquer la moindre démarche choisie, afin de convaincre. Car tout faux pas dans la mise en oeuvre de cette campagne de vaccination peut peser très lourd dans la balance de l'opinion publique. Or, le meilleur des vaccins ne vaut rien si personne n'en veut.

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