L'Algérie dérange. Sa stabilité retrouvée contrarie bien des intérêts. Ses positions et ses principes immuables sont un rempart infranchissable. L'Algérie a toujours figuré dans les plans de déstabilisation, même si maintes tentatives de mettre le pays à genoux ont été déjouées, Alger serait, encore une fois, au centre d'intérêt des «architectes» de la déstabilisation. «L'édification de l'Algérie nouvelle n'est pas au goût de certaines parties ennemies» souligne la revue El Djeïch, organe d'information de l'Armée nationale populaire, dans son dernier éditorial. Abordant la situation politique nationale marquée par la prochaine célébration de la Journée nationale du chahid et de la commémoration du deuxième anniversaire du Hirak, désigné par «les marches populaires pacifiques», l'ANP affirme que «notre pays est ciblé par des parties étrangères». Des parties, selon El Djeïch, loin d'apprécier cette démarche patriotique et souveraine que le peuple «a empruntée dans un monde caractérisé, ces derniers temps, par des mutations, des défis et des menaces visant le coeur même de l'Etat national». Une démarche qui dérange énormément les ennemis du peuple algérien à l'intérieur comme à l'extérieur. L'Algérie est également ciblée en raison de la synergie existant entre les institutions de l'Etat et l'attachement des Algériens au processus démocratique. À ce sujet, l'Armée a accusé des parties étrangères de vouloir «semer le chaos» en Algérie. L'Algérie, qui est ciblée de partout, se retrouve cernée par des zones de conflit et le danger pourrait venir de l'Ouest, tout comme de l'Est ou du Sud. En effet, sous couvert de raisons sanitaires liées au Covid-19, certaines parties ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre en Algérie, où «les risques terroristes et de kidnapping sont très élevés», du fait que «les groupes terroristes continuent de planifier de possibles attaques en Algérie». Usant de «conduite totalement contraire aux usages diplomatiques, des parties étrangères se sont adonnées à des actions, à tout le moins suspectes et désespérées», relève la publication, qui souligne que ces «actions visent à nuire au pays et à le déstabiliser, dans ce qui constitue une tentative flagrante d'ingérence dans nos affaires intérieures». Pour la revue El Djeïch, l'adhésion du peuple à l'édification d'une Nouvelle Algérie, puissante et souveraine, n'a pas été du goût de certaines parties ennemies. «Ces dernières ont commencé à agiter leurs pions et instruit certaines voix malintentionnées», affirme la revue, qui exhorte les Algériens «de placer l'intérêt de l'Algérie au-dessus de tout», afin de «barrer le chemin à tous ceux qui cherchent à pêcher en eaux troubles». Selon la même source, l'objectif de ces parties est de «s'approprier les revendications légitimes du peuple» et de «distiller leur venin dans une tentative de plonger le pays dans le chaos et de brouiller les cartes». Pour ce faire, ces parties, relève l'édito, tentent d'entacher «la crédibilité dont jouit l'Armée nationale populaire auprès du peuple» et, par là même, «à porter atteinte au lien étroit qui unit le peuple à son armée.» Des campagnes frénétiques et tendancieuses «qui ne parviendront jamais à briser cette relation sacrée qui plonge ses racines dans la glorieuse Révolution libératrice», prévient l'Armée pour qui «toute intention de porter atteinte à la sécurité, à l'intégrité et la souveraineté du pays est illusoire», comme le rappelait la même source dans son édito du mois dernier.