C'est là, la vision d'une politique soucieuse de restaurer les rapports du citoyen avec les institutions de l'état et l'amélioration de son vécu, à travers la lutte contre la bureaucratie, la corruption et la prise en charge des préoccupations des citoyens. Des priorités réitérées ce jeudi, par Karim Younès, ministre d'Etat, médiateur de la République «Le citoyen est au coeur des préoccupations», a-t-il souligné. Au centre de ces dernières «doit figurer l'investissement sur le citoyen et que l'ensemble des actions doivent contribuer à défendre ses droits et combattre les fléaux qui le minent et le conduisent au découragement et au désespoir», a-t-il affirmé. Un défi, certes de taille, mais possible, pour Karim Younès. À cet effet, le commis de l'Etat, a appelé au concours des efforts pour l'aboutissement de ce challenge qui s'articule en premier lieu sur, a dit Karim Younès «la nécessité de la réhabilitation de la confiance du citoyen dans les institutions de l'Etat» et en second lieu sur «l'impérative amélioration des conditions de vie du citoyen», a-t-il ajouté. Une mission qui répond conformément aux missions dévolues à l'institution de médiation et à la volonté exprimée par le président de la République», a souligné l'orateur. Dans le sillage, il a rappelé la nécessité du rôle des élus locaux et la mise en place de mécanismes de coordination avec les services de l'administration locale. «Nous devons tenir, à des périodes raisonnables, des rencontres entre les différents partenaires, élus, administrations et délégués de la médiation entre autres, pour «améliorer la qualité de la mise en service des compétences des uns et des autres au profit de nos citoyens», a expliqué Karim Younès. Sur le rôle de la médiation et son impact dans le traitement des affaires des citoyens, Karim Younès a indiqué que «la médiation locale est la valve de sécurité». Evoquant les fléaux qui rongent la société, Karim Younès a réitéré son appel à une lutte énergique contre la bureaucratie et la corruption. «Des tendances démesurées et surtout à l'opposé de nos valeurs morales et religieuses», a indiqué Karim Younès qui, au-delà, a expliqué que «la corruption et la bureaucratie, sont un phénomène entravant le processus d'investissement dans le pays et brouille le rapport du citoyen aux institutions de l'Etat». Pour le ministre d'Etat, médiateur de la République, Karim Younès, la vision est claire et la feuille de route répond à une nécessité, qu'est l'édification d'un front national de solidarité, dont l'objectif principal est «la mobilisation des énergies humaines», afin de définir une démarche consensuelle de prise en charge des problèmes sociaux. Pour Karim Younès tout est possible, puisque estimant le peuple à sa juste valeur il dira: «Notre peuple possède une incroyable capacité d'affronter l'adversité et de dépasser les aléas...». Signalons que, la visite de Karim Younès à la wilaya d'Annaba, intervient dans le cadre d'une rencontre régionale tenue au siège de la wilaya, portant sur l'évaluation des actions des délégations régionales de la médiation de la République des 15 wilayas de la région Est du pays.