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Le feuilleton kabyle voit le jour
«AZIZ AKEN IBGHU YILI»
Publié dans L'Expression le 24 - 04 - 2006

C'est une première dans les annales cinématographiques d'expression kabyle.
Produit par Acom Internationale, le premier feuilleton en kabyle, intitulé Aziz Aken ibghu yili (pour moi il est cher quelle que soit sa nature), vient d'être achevé. C'est une première dans les annales cinématographiques d'expression kabyle, si l'on excepte les longs métrages produits ces dix dernières années, sachant qu'aucune initiative n'a, jusque-là, été osée dans une telle entreprise. C'est un feuilleton de huit épisodes de 26 mn chacun. Ahmed Djenadi, patron de la boîte de communication Acom Internationale en est le producteur, scénariste et réalisateur. Son expérience sur le terrain à travers les différents reportages réalisés sur l'hospice des vieillards à Béjaïa et l'effet produit sur le public de Berbère télévision par les émouvantes scènes de vie tourmentée des vieux abandonnés par leurs familles, l'ont tout de suite fait réfléchir sur les voies et moyens à mobiliser pour réaliser une fiction sur le même sujet. «Le déclic est venu après l'impact produit par mes reportages», déclarait le réalisateur lors d'un point de presse animé à ce sujet à la Maison de la culture de Béjaïa. «Je me suis mis à écrire mon scénario dont l'histoire est basée sur le rejet et l'abandon des vieillards dans notre société», développera M.Djenadi.
Le réalisateur a évoqué l'histoire d'un père (Saïd Benatsou) ayant perdu sa femme, vivant avec son fils (Settar Sofiane) et sa bru (Aïtout Nesrine) sous le même toit. C'est l'histoire d'une famille kabyle, composée du père, du fils, de la bru et de la belle-mère. Une famille citadine, vivant paisiblement dans un appartement. Quelque temps après la disparition de sa femme, le père (le vieux) commence à perdre la raison, il devient agressif vis-à-vis de sa bru, et de la belle-mère. Sa bru essaie, tant bien que mal, de gérer cette nouvelle situation, il lui est difficile de supporter les agissements de celui qu'elle appelait par respect «mon père». Un jour, elle fait part timidement à son mari de cette situation devenue insupportable, mais elle évite de dramatiser. Son mari trouve ceci normal eu égard à la disparition de la mère. Il essaie de raisonner sa femme pour ne pas s'impatienter d'autant plus qu'elle est enceinte. Un jour, la fille fait part à sa mère du comportement du vieux; cette dernière s'en mêle pour semer la pagaille dans le couple; elle essaie de dresser les uns contre les autres; elle fait monter la pression à chaque fois qu'elle rend visite à sa fille. La famille s'entre-déchire. La belle-mère conseille à sa fille de convaincre son mari de se débarrasser du vieux en l'envoyant, par exemple, dans un hospice pour finir ses jours. Le soir venu, la bru fait part à son mari des agissements de son père et lui demande d'aller le placer, une bonne fois pour toutes, dans un hospice. Le mari réagit violemment et cogna sa femme en lui interdisant de ne plus prononcer ce mot (hospice). Le voyant inflexible, la belle- mère monte alors une scène machiavélique pour obliger le vieux à quitter la maison. Quelque temps après, le vieux s'incline, et décide de partir de son propre gré dans un hospice de la ville. Il fait part de sa décision à son fils qui essaie de le retenir mais sans trop insister. Le temps passe, le fils change ses habitudes, sa femme s'inquiète. Il est complètement désemparé. Il ne rentre à la maison que tard la nuit. Sa femme perd son sang-froid et parle à sa mère de ce nouveau comportement ; la belle-mère essaie de diriger sa fille pour la sortir de cette torpeur. Ne voyant rien venir, elle promet à sa fille de faire en sorte que le fils revienne dans le droit chemin sinon elle fera de lui ce qu'elle a fait de son père.... La fille sort des ses gonds et accuse sa mère d'être à l'origine de ses déboires. Sa mère quitte la maison en promettant de ne plus y remettre les pieds; le fils prend attache avec son père pour le convaincre de revenir chez lui mais en vain. Il ne désespère pas pour autant. Un jour, sa femme accouche d'un garçon, il rapporte la nouvelle directement à son père dans l'espoir de le convaincre de rentrer avec lui. Après moult palabres, le père décide enfin de revenir avec son fils. Ils foncent directement vers la clinique. Le père, le fils, la bru et le petit bébé rentrent à la maison après cette réconciliation et cette heureuse naissance. La belle-mère est mise en quarantaine en attendant des jours meilleurs. La durée du tournage du film n'a pas excédé les trois mois (de début janvier à fin mars), et les principaux acteurs sont tous des étudiants résidant dans la wilaya de Béjaïa et choisis sur un total de quarante postulants ayant pris part au casting organisé au mois de décembre dernier. Avec les seconds rôles et les figurants, il y a, en tout, quelque trente et un acteurs. La musique du film est composée par Bazou, un musicien au profil professionnel exceptionnel. Question financement du film, le gérant de la boîte confiera qu'il a tout réalisé sur ses fonds propres et que le coût global du film est évalué à quelque 3,5 millions de dinars.
Seulement, des sponsors se sont engagés à financer une partie de l'oeuvre, une fois celle-ci terminée sur le plan de la réalisation. Ce mélodrame utilise un parler local. «C'est à travers la multiplication de la création d'oeuvres artistiques et littéraires sur la base des parlers populaires que l'on pourra créer et développer notre propre langue», a-t-il tenu à souligner. Enfin, ce film passera sur les chaînes de télévision BRTV et Beur-TV, mais il est mis aussi sur le marché avec possibilité de le sous-titrer en arabe et en français.


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